ARTISTE:

THE FERRYMEN

(ETATS UNIS)
TITRE:

A NEW EVIL

(2019)
LABEL:

FRONTIERS RECORDS

GENRE:

METAL MELODIQUE

TAGS:
Epique, FM
"Un opus de metal mélodique et épique à marquer d'une pierre blanche."
LYNOTT (18.11.2019)  
5/5
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Il y a deux ans apparaissait sur la scène du metal mélodique un nouveau trio sorti d'on ne sait quel esprit adepte des paris de chez Frontiers. Réunir un guitariste suédois, un chanteur chilien et un batteur américain aurait pu interroger les non-initiés. Mais les connaisseurs ne purent qu'afficher un sourire de contentement lorsqu'ils surent que les représentants de ces nations avaient leur portrait sur les murs de leur chambre. Pensez donc, associer Magnus Karlsson, Ronnie Romero et Mike Terrana, ça frise le brelan d'as. L'album éponyme de The Ferrymen plut, mais ne reçut pas les lauriers qu'on aurait pu attendre de la réunion d'une telle confrérie. Manque d'originalité, mélodies trop faciles, dirent-ils.

2019 voit survenir la seconde offrande de la bande. "A New Evil" est son nom de baptême. Le divin compositeur/guitariste suédois au CV long comme le bras (Allen/Lande, Primal Fear, Place Vendome, Kiske/Sommerville...), le céleste chanteur chilien - choisi par Blackmore himself pour tenir le micro au sein de son Rainbow renaissant - et l’inénarrable batteur américain (Axel Rudy Pell, Rage, Masterplan, Tarja, Malmsteen...) vont-ils clouer le bec aux quelques mauvais coucheurs qui avaient fait la moue à l'écoute de leur premier essai ? Ouvrons les oreilles et parcourons attentivement la bête.

Pour commencer, évoquons les caractéristiques vocales du frontman. Voilà qui guidera inévitablement ceux qui s'interrogent sur les correspondances de style musical. Romero, comme c'est étonnant, chante comme Dio. Blackmore a visiblement toujours l'oreille et il semblerait, pour lui avoir proposé de le rejoindre chez Rainbow, qu'il regrette encore aujourd'hui les années passées à côté de Ronnie James. La ressemblance est suffisamment probante pour qu'on puisse avancer que le hurleur chilien pourrait interpréter à l'aise le répertoire du regretté chanteur. Ainsi, The Ferrymen pour cette première raison, évoque le metal épique de l'interprète disparu. Déjà neuf ans...

Une autre marque de fabrique de The Ferrymen provient de son compositeur : Karlsson marque de son sceau si particulier toutes ses participations. On reconnaît ce Monsieur les yeux fermés. Et en se penchant sur le combo on a l'impression d'écouter ce que proposent le binôme Allen/Lande et Michael Kiske chez Place Vendome ou lorsqu'il est associé à Amanda Sommerville, mais en version metal.

Car pour envoyer du lourd question rythmique, autant dire que le trio ne tourne pas le dos à ses responsabilités. Et si les claviers judicieux du Suédois tempèrent parfois ses élans de manche, la plupart du temps ils sont rayés de la carte par les déferlantes de sa six-cordes : juste impressionnant ! Terrana matraquant ses fûts comme un malade - la puissance de sa frappe est monumentale - et Romero poussant les feux jusqu'à l'extinction de voix, il va de soi que personne ne risquera de piquer un somme à l'écoute du produit. Si vous voulez du metal mélodique épique, vous allez être servis !

Mélodiquement parlant, c'est également du haut niveau. Les ambitions de puissance ne laminent aucunement les inspirations mélodieuses. Là aussi nous n'avons pas affaire à des ingrats. Tout est peaufiné avec talent. Tous les titres possèdent des lignes mélodiques prenantes. Bien entendu, certains morceaux méritent dans ce domaine plus de lauriers que d'autres, mais ce n'est là vraisemblablement qu'une simple question de sensibilité. Gageons tout de même que les exceptionnels 'Heartbeat' et 'No Matter How Hard We Fall' mettront tout le monde d'accord. Mais pourtant que dire du titre éponyme et de 'Don't Stand In My Way' ? De 'Bring Me Home' ou de 'The Night People Rise' ? Autant de bien à n'en pas douter.

Cet album est un coup de pied aux fesses sur pattes (sur pistes?). Il vous emportera dans son maelström de sons d'une puissance étourdissante et de mélodies d'un pouvoir addictif consumant. Ne passez surtout pas à côté de ce rubis si vous aimez les groupes de mouvance métalo-mélodique. Pétard, quelle baffe !


Plus d'information sur https://www.facebook.com/theferrymenofficial





LISTE DES PISTES:
01. Don't Stand in My Way - 5:02
02. Bring Me Home - 6:23
03. A New Evil - 3:52
04. The Night People Rise - 3:37
05. Save Your Prayers - 5:14
06. Heartbeat - 5:43
07. Our Own Heroes - 4:49
08. No Matter How Hard We Fall - 4:31
09. My Dearest Fear - 4:40
10. You Against the World - 3:54

FORMATION:
Magnus Karlsson: Guitares / Basse / Claviers
Mike Terrana: Batterie
Ronald Romero: Chant
   
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