Avant même l’écoute de ce qui s’avère être le 3e album des américains de Winters Bane, la lecture de la biographie jointe au cd promotionnel qui est d’une prétention hors du commun n’augure franchement rien d’exceptionnel pour la suite.
Justement que ressort-il de l’écoute des 9 titres qui composent ce « Redivivus » ?
Et bien contrairement à ce que Winters Bane se gargarise d’avoir réalisé par le passé à savoir ; « créer les titres heavy metal les plus mémorables jamais écrits », les américains nous proposent un power metal, tout ce qu’il y a de plus commun, dominé par des rythmes certes rapides mais d’une monotonie qui arriverait à bout d’un ermite cloîtré et retiré de toute civilisation depuis de longues décennies.
Tous les artifices du genre sont repris jusqu’à l’épuisement de l’auditeur ; une rythmique ultra rapide dominée par une mitraillette…euh une batterie omniprésente, des soli hyper prévisibles descendus à la vitesse du son ce qui n’empêchent à ces derniers de se faire largement entendre…
Enfin, est-ce parce-que le groupe se targue d’avoir eu dans ses rangs un « grand » du métal en la personne de Tim Owens (ex-Judas Priest, actuel Iced Earth) qu’Alexander Koch (ex-Spiral Tower) se sent obligé d’en faire des tonnes derrière le micro ?
Tous ces éléments pris en leur globalité sont la base d’un nième album de power metal pas désagréable en soi mais d’une banalité insupportable pour les auditeurs non-avertis qui trouveront rapidement l’ensemble particulièrement fatigant et sans aucun intérêt !
A noter qu’une édition limitée avec 4 démos supplémentaires -que je n’ai pas eu l'honneur d’écouter- est disponible !