|
|
|
|
"Avec "Colours In The Sun", Voyager ensoleillera votre automne. Indispensable et jouissif !"
|
5/5
|
|
|
S’il y a un groupe qui n’a pas attendu la mode actuelle pour incorporer des éléments synthpop à la musique metal, c’est bien Voyager. C’est même l’ADN du combo australien depuis quinze ans. Sauf que là où d’autres utilisent les sonorités pop des années 80 pour souligner des passages atmosphériques (Tesseract) ou comme point de départ d’un virage esthétique radical plus ou moins dépressif (Leprous), Voyager nous rappelle à quel point la new wave pouvait être dansante et optimiste. Et franchement, ça fait du bien. D’autant plus que, si "Ghost Mile", paru il y a deux ans, était déjà en tout point remarquable, "Colours In The Sun" est un pur joyau.
Ce nouvel album du quintette de Perth est la suite la plus brillante que le groupe pouvait donner à son prédécesseur. En misant encore plus qu’auparavant sur les sonorités de clavier eighties (‘Colours’, ‘Brighstar’) et en accentuant le groove de ses rythmiques djent, Voyager trouve l’équilibre parfait entre nostalgie et modernité, entre A-ha et Tesseract, entre Duran Duran et Leprous, entre Talk Talk et Disperse.
Dès lors, il devient très vite impossible de se détacher de cette musique addictive et jouissive. Le groupe fait preuve d’un tel savoir-faire et d’une telle cohérence qu’il nous embarque immédiatement dans sa spirale mélodique haute en couleurs. Dominé par la voix pop ensorcelante de Daniel Estrin, "Colours In The Sun" est un concentré de titres pop metal ensoleillés aux refrains accrocheurs d’une redoutable efficacité. L’album enchaîne les tubes, notamment ‘Runaway’ et son solo de keytar jubilatoire ou ‘Entropy’ dont le refrain est chanté par Einar Solberg de Leprous, et démontre à quel point maîtrise et talent peuvent rendre évidentes des compositions bien plus complexes qu’il n’y paraît.
En effet, bien que très accessible, la musique de Voyager ne renie pas pour autant sa composante progressive. C’est notamment le cas de l’éblouissant ‘Saccharine Dream’ qui débute de façon décalée comme une sonnerie de smartphone et enchaîne rythmique djent, claviers pop et solo planant. Les Australiens n’ont pas leur pareil pour insuffler un romantisme flamboyant à des compositions qui restent bien ancrées dans une dynamique metal qu’ils ne cherchent en aucun cas à gommer, comme en témoignent l’énorme travail rythmique de ‘Reconnected’ qui répond au ‘Disconnected’ présent sur "Ghost Mile", ou la lourdeur du riff assassin de ‘Water Over The Bridge’ que ne renierait pas Devin Townsend.
Addictif et jouissif, d’une puissance mélodique remarquable et doté d’une production tirée au cordeau, "Colours In The Sun" est le rayon de soleil australien qui réchauffera notre automne. Un album remarquable qui, espérons-le, propulsera définitivement Voyager dans la cour des grands. En signant chez Season Of Mist, le groupe semble s’être donné enfin les moyens de briguer une reconnaissance internationale bien méritée, il est grand temps !
Plus d'information sur
https://www.voyagerau.com
LISTE DES PISTES:
01. Colours 02. Severomance 03. Brightstar 04. Saccharine Dream 05. Entropy (feat. Einar Solberg) 06. Reconnected 07. Now or Never 08. Sign of the Times 09. Water Over the Bridge 10. Runaway
FORMATION:
Alex Canion: Chant / Basse Ashley Doodkorte: Batterie Daniel Estrin: Chant / Claviers Scott Kay: Guitares Simone DOW: Guitares
|
|
|
|
(0) AVIS DES LECTEURS
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|
|
(1) COMMENTAIRE(S)
|
|
|
|
|
|
|
LECTEURS:
5/5 (3 avis)
|
STAFF:
5/5 (1 avis)
|
|
|
|
|
|
EN RELATION AVEC VOYAGER
|
|
|
|
|
|
|
AUTRES CHRONIQUES
|
|
|
|
ECOUTE EN STREAMING
|
|
|
|
AUTRE(S) CHRONIQUES CONCERNANT VOYAGER
|
|