Au fil des écoutes, nous sentons le groupe déborder de vie, d’envie et d'enthousiasme. ‘Elope’ dérange à cause de ses cris infernaux, de sa noirceur intense et de ses mélodies dissonantes, ‘One Nobody’ prolonge la colère froide avec des interventions solitaires rapides et les six-cordes de ‘The Perfect Void’ explosent tandis que des râles quasi insupportables s’étirent de manière sadique, rappelant Entombed ou Pestilence. La production rend enfin justice au groupe, car si elle était sèche précédemment, elle trouve ici sa juste mesure, sa plénitude gorgée de chaleur brûlante.