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"DeVicious est une fois de plus monté en puissance tout en gardant sa verve mélodique."
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3/5
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DeVicious
est un combo qui, depuis ses débuts, n'a pas souhaité mettre ses
deux pieds dans le même sabot. Alors qu'il y a deux ans sortait leur premier opus "Never Say Never", ce combo venant d'Allemagne mais
disposant d'un personnel international nous propose, en ces temps
pathologiquement austères, leur troisième offrande. Celle-ci s'intitule "Phase Three" et passons sans plus tarder à sa dissection.
DeVicious
avait initialement proposé un hard rock mélodique gentillet tirant
vers l'AOR, "Reflections", leur deuxième opus, avait surpris tout le
monde en haussant le ton. "Phase Three" enfonce le clou et le marteau
utilisé est fait d'un acier plutôt solide. Les propos sont toujours
aussi mélodiques, mais la bestiole a les crocs qui continuent de
pousser.
L'animal
a mué, il a même changé de voix : exit Mister Sanders et bienvenue
à Antonio Calanna, un Italien sorti de nulle part, ou plus
précisément d'un book de comédien/mannequin. Le frontman est l'homme de devant, autant qu'il soit beau gosse. Mais
effacez vos sourires en coin, car question chant le bougre assure. Le jeune homme pourrait d'ailleurs jouer dans
la même cour que Tobias Sammet (Edguy, Avantasia).
"Phase
Three" est un album d'une constante valeur sur la durée, avec
quelques pics plus marquants. Tout amateur de hard rock mélodique y
trouvera ses marques. Pas de surprise à attendre, mais aucun trou
d'air, aucun remplissage ne vient contrarier l'ensemble. DeVicious
c'est du solide, ça vient d'outre-Rhin. Ecoutez les trois premiers
titres de l'opus et vous saurez sans ambiguïté à quoi vous
attendre. Vous avez le choix : soit du hard rock mélo avec rythmique
qui cavalcade, soit du hard rock mélo en version mid-tempo plus
pesant. 'Firefly' et 'Mysterious', refrains porteurs en bandoulière, entrent dans la première catégorie, 'Pouring Rain' et son refrain
répété seize fois - quand on aime parfois on compte - dans la
seconde.
Le
reste évolue sur ces droites lignes. Les titres s’enchaînent
et affichent trois constantes :
tous chantants, plutôt guillerets et dotés de soli notables. Nous
avons donc ici affaire à un bloc d'où peu de spécificités
émergent. Evoquons tout de même une basse monumentale sur 'Calling
My Name' et un ralentissement du mouvement sur 'Bad Timing', ballade au
piano qui clôt l’œuvre tel le point d'orgue obligé des albums
des 80's, et qui disperse quelques effluves du '(Everything
I Do) I Do It For You' de Bryan Adams. Notons également un
démarrage aux synthés digne de ces années bénies sur 'Higher', une incongruité instrumentale digne de Space Art
('Unstoppable Interlude'), et le sacré hit addictif qu'est 'You Can't
Stop Now'.
Ce
groupe est donc la preuve vivante qu'on peut composer un album réussi
en peu de temps. La
puissance développée va crescendo, la qualité mélodique demeure
collée à la peau du bestiau : DeVicious fait son trou.
Plus d'information sur
https://www.devicious.band/
LISTE DES PISTES:
01. Firefly 02. Mysterious 03. Pouring Rain 04. Walk Through Fire 05. Calling My Name 06. Burning Skies 07. Higher 08. Unstoppable Interlude 09. You Can't Stop Now 10. Our Song 11. Rising from a Thunder 12. Bad Timing
FORMATION:
Alex Frey: Basse Antonio Calanna: Chant Denis Kunz: Claviers Lars Nippa: Batterie Radivoj Petrovic: Guitares
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3.3/5 (3 avis)
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