|
|
|
|
"Allen et Olzon, avec Karlsson à la baguette, un trio magique pour un opus tonitruant de metal mélodique !"
|
4/5
|
|
|
En 2005, Frontiers décida de réunir devant un micro les tonitruantes voix de Jorne Lande (Ark, Masterplan, Avantasia) et de Russel Allen (Symphony X, Adrenaline Mob), un nouveau prodige de la guitare - Magnus Karlsson - se chargeant de la composition des morceaux et de la six-cordes. Dénommé Allen/Lande - honneur aux têtes de pont - le trio magique sortit trois albums, "The Battle", "The Revenge" et "The Showdown". Le petit frère de cette triplette ("The Great Divide") envahit les bacs en 2014. Timo Tolkki (ex-Stratovarius, Revolution Renaissance) y remplaçait à la guitare, et à la conception de l’œuvre, le génie Suédois. En cette année 2020, le label italien mélange à nouveau les cartes en ne conviant ni Lande, ni Tolkki, mais en embauchant à leur place la chanteuse Anette Olzon (The Dark Element et ex-Nightwish), tout en accueillant à nouveau Karlsson.
Ce dernier a, depuis ses débuts en 2005, roulé sa bosse chez Primal Fear, Place Vendome et récemment dans The Ferrymen où il a marqué du sceau de son talent les compositions qui lui ont été confiées. Ce Monsieur a un son, c’est indéniable. Bien entendu, cette empreinte est omniprésente dans le "Worlds Apart" qui nous intéresse aujourd’hui. La nouveauté vocale est ici la présence d’une voix féminine. Anette Olzon retrouve ces dernières années un second souffle après son éviction de Nightwish, et c’est tant mieux tant elle le mérite. Après un essai en solo ("Shine") et deux opus avec The Dark Element, elle tient ici la dragée haute à Russel.
Le metal mélodique développé dans cette nouvelle œuvre emballera les aficionados des quatre albums d’Allen/Lande et des deux opus de Kiske/Sommerville que Karlsson avait déjà hanté. Les puissantes guitares, qui fracassent des atmosphères généralement grandiloquentes, vous transporteront dans les forges du Dieu Vulcain, où vous enjôleront les prouesses vocales de la Déesse Anette et vous percuteront celles du Père Russel.
Les deux premiers singles choisis figurent en début d’opus. 'Never Die' et le titre éponyme annoncent d’emblée la couleur. Un soin particulier est porté aux mélodies, remarquablement entrainantes, et aux ambiances, épiques à souhait. La suite est du même acabit. On pense souvent aux binômes précités, mais également à The Dark Element, notamment sur 'I’ll Never Leave You', 'Cold Inside' et 'One More Chance' où l’ex-Nightwish évolue en solo. Allen aura droit également à quelques moments de solitaires vocalises, notamment sur le parfait 'Lost Soul'. Chaque morceau pourrait constituer la bande-son d’un film à grand spectacle où les soli de Karlsson - qui nous fait parfois son petit Yngwie - sont légion.
Puissance, maestria, emphase et grandiloquence assurent l’assise du piédestal de cette statue de mélodicité. Après plusieurs essais, la formule idéale a finalement été trouvée, le trio Allen/Olzon/Karlsson remporte la palme des albums précités. Il fallait donc conserver dans l’équipage le génie Suédois du manche, et embarquer dans le vaisseau une voix féminine - et quelle voix ! - pour créer l’amalgame parfait.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/sirrussellallen/
LISTE DES PISTES:
01. Never Die 02. Worlds Apart 03. I’ll Never Leave You 04. What If I Live 05. Lost Soul 06. No Sign Of Life 07. One More Chance 08. My Enemy 09. Who You Really Are 10. Cold Inside 11. Who’s Gonna Stop Me Now
FORMATION:
Anders Köllerfors: Batterie Anette Olzon: Chant Magnus Karlsson: Guitares / Basse / Claviers Russell Allen: Chant
|
|
|
|
(0) AVIS DES LECTEURS
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|
|
(0) COMMENTAIRE(S)
|
|
|
|
|
|
|
LECTEURS:
-/5 (0 avis)
|
STAFF:
3.6/5 (5 avis)
|
|
|
|
|
|
EN RELATION AVEC ALLEN/OLZON
|
|
|
|
|
|
|
AUTRES CHRONIQUES
|
|
|
|
ECOUTE EN STREAMING
|
|
|
|
AUTRE(S) CHRONIQUES CONCERNANT ALLEN/OLZON
|
|