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"Ceux qui ont craqué sur les albums de Journey et de Night Ranger devraient jeter une oreille sur ce très bon "Rise"."
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4/5
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Troisième
opus des Revolution Saints que ce "Rise" attendu avec impatience par
les fans de Journey, tant le combo s'en inspire, et par les adeptes
de Doug Aldrich, car le guitariste des Dead Daisies y fait parler la
poudre. "Turn Back Time", le premier opus des Ricains sorti en 2015
nous avait laissés sur notre postérieur. "Light In The Dark" proposé
deux ans plus tard nous avait quant à lui quelque peu déçus. Vers
laquelle de ces œuvres va pencher le dernier né ? Pour le
savoir, suivez-nous, la vérité n'est pas ailleurs.
Si
Revolution Saints ressemble tant à Journey, c'est à n'en pas douter
la faute à Deen Castronovo. L'ancien batteur du géant précité,
qui était à l'époque également de faction aux backing vocals, a
en effet gardé au fond de lui des traces visiblement indélébiles
de sa famille d'origine. En tant que désormais frontman, il
interprète, grâce à son timbre de voix proche de celui de Steve
Perry et d'Arnel Pineda (deux des chanteurs de Journey), les
compositions de Rev Saints - comme les appellent ses suiveurs.
Celles-ci sortent de l'imagination d'Aldrich, du bassiste/co-chanteur
Jack Blades (Night Ranger) et d'un Allessandro Del Vecchio (Hardline)
préposé aux claviers.
Question
style, "Rise" ne vous surprendra pas le moins du monde. Nous sommes
ici, comme avec ses deux frères aînés, transportés sous le soleil
des 80's, sur les plages du hard rock mélodique où déferlent des
vagues radio friendly. Les arrangements sont ciselés, les mélopées
accrocheuses en diable, la production classieuse (merci Monsieur Del
Vecchio), et Aldrich, mes aïeux, fait feu de tout bois comme jamais.
Sa présence affirmée et talentueuse nous avait sauté aux oreilles
sur les deux opus précédents certes, mais ici il est carrément
déchaîné. Ses soli sont légion et un baume de plaisir pour nos
tympans qui en ont pourtant vu d'autres.
"Rise" pourrait être le disque de Journey qui aurait dû voir le jour
entre "Escape" et "Frontiers" mais qui
aurait été oublié dans un grenier. Moitié hard FM/moitié AOR,
l'album déroule sur onze plages ses hits plus ou moins pêchus.
L'énorme 'When The Heartache Has Gone', le bousculant et abrupt titre éponyme,
le limite pop 'Talk To Me' et 'It's Not The End (It's Just The
Beginning)' et son solo dantesque font partie des premiers. Le
mid-tempo 'Price We Pay' où Blades côtoie Castronovo au micro,
l'hyper mélodieux 'Coming Home', la ballade porteuse 'Closer' et celle
pour faire pleurer les foules, un 'Eyes Of A Child' co-écrit avec Tomy
Shaw (Styx), sont quant à eux à classer parmi les seconds.
Revolution Saints a, cette fois-ci, donné un digne successeur à "Turn Back Time". "Rise" explose de belles mélodies, de performances vocales - ce Castronovo
est aussi doué aux fûts que pour pousser la chansonnette - et de
prouesses à la six cordes exceptionnelles - Sieur Aldrich vous êtes
un génie du manche. Pour tous ceux qui ont craqué sur les albums de
Journey et de Night Ranger, passer à côté de ce joli objet serait
un péché.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/revolutionsaints/
LISTE DES PISTES:
01. When The Heartache Has Gone 02. Price To Pay 03. Rise 04. Coming Home 05. Closer 06. Higher 07. Talk To Me 08. It's Not The End (it's Just The Beginning) 09. Million Miles 10. Win Or Lose 11. Eyes Of A Child
FORMATION:
Deen Castronovo: Chant / Batterie Doug Aldrich: Guitares Jack Blades: Basse
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