Ca y est, le nouvel album du combo américain est sorti. Dire que j’attendais cet album est un doux euphémisme, le Live at Rosfest m’avait mis l’eau à la bouche en proposant en avant-première le morceau « In a world » joué en concert et proposé en version studio en bonus.
Et justement, c’est ce morceau qui ouvre l’album du même nom. Encore une fois, les amateurs de Kansas et Salem Hill risquent fort d’apprécier ce mélange d’AOR et de progressif symphonique typiquement américain à grands renforts de claviers, de guitares acoustiques et d’harmonies vocales. D’ailleurs, on retrouve à nouveau Davis Ragsdale au violon et Alan Morse (Spock’s Beard) est également de la partie.
La suite est à l’avenant, rien n’est surprenant mais rien n’est décevant non plus. On remarquera notamment le morceau « I Am the energy » qui, comme son nom l’indique, est plutôt énergique avec un refrain entraînant. Au final, l’album se situe dans la continuité du précédent, en plus long (la fatigue auditive peut se faire sentir) et avec une pochette toujours aussi peu réussie.
Il est curieux de constater que bien qu’ayant été enthousiasmé par le premier album « Moments of clarity » au moment de sa sortie, et bien qu’il n’y ait pas tellement de différence entre cet album et « In a world », j’éprouve actuellement beaucoup moins l’envie d’écouter ce nouvel album par rapport à son prédécesseur. Ce doit être parce que je suis passé à autre chose. A vous de voir si vous avez toujours envie de faire un voyage musical avec Cryptic Vision, mais si c’est le cas, vous ne devriez pas être déçu.