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"Avec "Guardians", August Burns Red fait rimer constance avec redondance."
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2/5
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S’il y a bien une chose que l’on ne peut pas reprocher à August Burns Red, c’est sa constance. Avec dix-sept ans d’existence et plusieurs nominations aux Grammy Awards, le groupe fait figure de vétéran du metalcore mélodique. Outre-Atlantique, la réputation du quintet n’a jamais faibli et le précédent effort des Américains, "Phantom Anthem" paru en 2017, a obtenu une fois de plus un franc succès en se classant en bonne place des charts dès sa sortie. C’est donc sûr de ses acquis et en position de force sur une scène metalcore ayant une fâcheuse tendance à tourner en rond, qu’August Burns Red déboule avec un neuvième album, "Guardians", dont le titre à lui seul peut laisser penser que le groupe se pose en gardien d’un style qu’il a largement contribué à populariser.
De ce point de vue, la mission est largement remplie. August Burns Red se concentre sur ses fondamentaux : des riffs death metal, de nombreux breaks rythmiques et des lignes de guitares mélodiques sur lesquelles vient se poser, souvent à l’unisson, un chant guttural qui égrène des textes rédempteurs, dans la plus pure tradition du rock chrétien dont le groupe se réclame (‘The Narrative’, ‘Bones’, ‘Paramount’, ‘Defender’, ‘Dismembered Memory’).
Rien de neuf donc dans la musique d’August Burns Red, dont la cohérence confine bien trop souvent à la redondance. Le problème est d’ailleurs bien là. Et l’impression d’écouter toujours le même morceau avec les mêmes tics de composition ne tarde pas à se faire sentir. Le groupe a beau essayer d’insérer quelques breaks atmosphériques sur quelques titres (‘Lighthouse’, ‘Extinct By Instinct’), rien n’y fait et l’ennui prend bien vite le dessus, au fil de cinquante minutes d’une recette tellement calibrée qu’elle n’évite que très rarement le formatage.
La lumière au bout de ce long tunnel musical monotone ne survient qu’à la toute fin de "Guardians" avec l’excellent ‘Three Fountains’ qui, avec sa longue introduction en son clair et sa construction progressive, amène un peu d’originalité à un album qui en est totalement dépourvu. D’autant plus qu’il est par ailleurs handicapé par une production mettant rarement en valeur sa puissance, en noyant trop souvent la basse sous le flot des guitares (‘Bloodletter’).
Même si, avec "Guardians", l’ambition d’August Burns Red n’est pas de se renouveler, un petit effort de composition et d’originalité n’aurait pas nui à sa réputation. A trop se répéter, le groupe ne sert pas sa cause, ni celle du metalcore, style musical bien trop usé à force d’avoir servi.
Plus d'information sur
http://www.augustburnsred.com/
LISTE DES PISTES:
01. The Narrative 02. Bones 03. Paramount 04. Defender 05. Lighthouse 06. Dismembered Memory 07. Ties That Bind 08. Bloodletter 09. Extinct By Instinct 10. Empty Heaven 11. Three Fountains
FORMATION:
Brent Rambler: Guitares Dustin Davidson: Basse Jake Luhrs: Chant John Benjamin "jb" Brubaker[: Guitares Matt Greiner: Claviers / Batterie
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(1) AVIS DES LECTEURS
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(1) COMMENTAIRE(S)
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STAFF:
2.5/5 (2 avis)
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EN RELATION AVEC AUGUST BURNS RED
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DERNIERE INTERVIEW
AUGUST BURNS RED (27 MARS 2018)
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Quelques minutes avant de monter sur scène pour mettre le feu au planche de la Machine du Moulin... Rouge, nous avions rendez-vous avec "JB" Brubaker, le guitariste d'August Burns Red.
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