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"Premier album payant pour Novena qui représente dignement le style progressif avec un vrai savoir-faire et une polyvalence remarquable."
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4/5
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Si Ross Jennings est aujourd’hui connu comme étant la figure emblématique du groupe de metal progressif Haken, le chanteur s’est plus récemment impliqué dans une nouvelle aventure musicale au sein de Novena. Après un premier EP, "Secondary Genesis", paru en 2016, le sextet londonien sort cette année son premier album baptisé "Eleventh Hour".
La première prise de contact vient du single ‘Disconnected’, paru en début d’année. Un choix assez logique puisque celui-ci s’inscrit dans le versant plus pop de Haken et ne sera pas sans rappeler l’ambiance joyeuse du titre ‘Earthrise’ paru sur "Affinity". Le second single, ‘Sun Dance’, déjà un peu plus électrique et plus rock que le précédent, est surtout porté par un bon refrain très porteur. Des débuts encourageants, donc, avant d’écouter le reste de l’album.
Qui dit metal progressif dit souvent absence de frontières, et Novena l’a bien compris. Dès le premier vrai titre ‘2259’, (l’intro ‘2258’ étant une sorte de bande son instrumentale d’une minute), la diversité des compositions transparaît. Une ouverte sur un chœur à plusieurs voix, des couplets pop à un growl puissant, en deux minutes Novena pose le cadre d’un album à la nature progressive. Au rayon des temps forts du disque, impossible de ne pas parler de ‘Lucidity’ et de ses dix minutes qui traverse lui aussi de nombreuses contrées musicales. Intro au piano, growl, un chant clean aux petits oignons avec des lignes vocales savamment composées, avant un final tonitruant.
Aussi, les Anglais n’hésitent pas à expérimenter et à croiser les styles comme ils aiment le faire sur ‘Corazon’ où en plein milieu de titre, on retrouve un solo… de clappements de mains sur guitare espagnole flamenco où retentit même un chant féminin en espagnol ! A titre plus personnel, la fin d’album semble baisser un peu en régime avec deux longs titres de 10 et 15 minutes assez moyens. ‘The Tyrant’ présente tout de même des sections intéressantes, mais ‘Prison Walls’ et sa durée d’un quart d’heure n’atteint pas le climax espéré, même si l’écoute du titre s’avère globalement plaisante.
Pour un premier album, c’est donc une très bonne opération pour les Britanniques. Ross Jennings étant très occupé avec son projet numéro un Haken, Novena risque certainement de se limiter à un statut de side-project occasionnel, et c’est bien dommage ! Un groupe à suivre pour tous les amateurs de progressif.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/novenabanduk/
LISTE DES PISTES:
01. 22:58 - 0:59 02. 22:59 - 8:00 03. Sun Dance - 4:35 04. Disconnected - 5:23 05. Sail Away - 4:30 06. Lucidity 10:28 07. Corazón - 8:26 08. Indestructible - 4:48 09. The Tyrant - 10:31 10. Prison Walls - 15:18
FORMATION:
Cameron Spence: Batterie Dan Thornton: Guitares Gareth Mason: Chant Harrison White: Guitares / Claviers Moat Lowe: Basse Ross Jennings : Chant
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3.2/5 (4 avis)
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