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""Whoosh !" est un excellent album où le plaisir évident de jouer des musiciens transpire et se communique à l'auditeur."
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4/5
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Ils l'ont dit… et ils ne l'ont pas fait ! Alors que "Infinite" devaient être leur dernier album et la tournée qui s'en est suivie leur tournée d'adieu, les musiciens de Deep Purple ont retrouvé le chemin des studios pour sortir leur vingt-et-unième album, "Whoosh !", un disque produit et mixé par le talentueux Bob Ezrin pour la troisième fois consécutive.
Et bien leur en a pris ! Continuant sur la dynamique impulsée depuis "Now What ?", Ian Gillan et les siens semblent avoir retrouvé une nouvelle jeunesse. Loin de ressembler à des dinosaures blasés, les Anglais nous abreuvent de compositions d'une fraîcheur et d'une vitalité dont nombre de formations bien plus jeunes devraient s'inspirer. Il suffit pour s'en persuader de jeter une oreille sur le titre d'ouverture, 'Throw My Bones', une petite bombe très efficace avec son riff de guitare accrocheur, son rythme groovy et l'assurance décontractée de Ian Gillan un rien gouailleur. Certes, les poussées d'adrénaline que nous procuraient ses montées dans les aigus sont désormais un lointain souvenir, mais Gillan compense cette perte due à l'âge par une prestation impeccable jamais prise en défaut. Simple, direct et hyper-efficace, ce titre est une friandise à consommer sans modération.
Si l'album n'atteint pas toujours ce niveau de perfection, il n'en est jamais loin. Jusqu'à 'The Long Way Round', les titres s’enchaînent parfaitement, gardant une vivacité et un groove extrêmement agréables, sans jamais se ressembler. On passe avec le même bonheur d'un hard rock pur jus (' The Weapon', 'We're All the Same in the Dark', 'No Need to Shout') – Deep Purple est quand même le concepteur du style aux côtés de Led Zeppelin et Black Sabbath - à du presque prog ('Nothing at All' et son pont instrumental semblant inspiré d'une fugue de Bach, le caractère mélodramatique et parfois grandiloquent de l'inquiétant 'Step by Step') ou à du rock'n'roll dansant dans la grande tradition des années 60 ('What the What').
'The Long Way Round' est la charnière de l'album, annoncée par une curieuse dernière minute atmosphérique. Si tout ce qui précédait, bien que varié, semblait pourtant homogène, les derniers titres sont plus disparates et dispersent l'attention de l'auditeur entre deux instrumentaux, un hymne sans attrait particulier ('The Power of the Moon') et un titre très old school avec son procédé narratif usé jusqu'à la trame ('Man Alive'). Fort heureusement, l'album se conclut avec le très purpleien 'Dancing in my Sleep' retrouvant le groove de 'Throw my Bones'.
Malgré une fin plus hétéroclite et moins enthousiasmante, "Whoosh !", moins noir, plus direct et groovy que "Infinite", n'en demeure pas moins un excellent album où le plaisir évident de jouer des musiciens transpire et se communique à l'auditeur. Lors d'une interview, Ian Gillan a affirmé qu'il chantait maintenant juste pour son plaisir. Cela s'entend ! Surtout, continuez longtemps comme cela, M. Gillan, pour votre, mais aussi pour notre plus grand plaisir.
Plus d'information sur
http://www.deeppurple.com/
LISTE DES PISTES:
01. Throw My Bones (03:38) 02. the Weapon (04:23) 03. We're All the Same in the Dark (03:44) 04. Nothing at All (04:42) 05. No Need to Shout (03:30) 06. Step by Step (03:34) 07. What the What (03:32) 08. The Long Way Round (05:39) 09. The Power of the Moon (04:08) 10. Remission Possible (01:38) 11. Man Alive (05:35) 12. And the Address (03:35) 13. Dancing in My Sleep (03:51)
FORMATION:
Don Airey: Claviers Ian Gillan: Chant Ian Paice: Batterie Roger Glover: Basse Steve Morse: Guitares
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(3) AVIS DES LECTEURS
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je rejoins Kingeddie sur son appréciation , ce groupe fut grand , l'age aidant les ptis' vieux se sont calmés .
Les morceaux sont sympas pour la plupart mais ça s’arrête la , Gillian se la joue cool comme le reste du groupe , il n'a plus la force de pousser la gueulante et ça s'entend et se comprend , d'ailleurs celui ci refusait de reprendre "child in time" sur scène au moment du retour de Blackmore , ses capacités physiques ne lui permettant plus un tel effort
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Je sais que je vais m'attirer les foudres des fans mais bon... j'avoue que pour moi Deep c'était surtout Blackmore et Lord avec Gillan en hurleur... depuis longtemps déjà, j'ai écouté les opus avec Morse sans jamais être convaincu : pas de riff puissant,pas d'accroche mélodique et surtout pas de soli classico-rock emprunté à Bach !! Donc pour moi le Deep est dans le coma depuis presque 30 ans et les séquelles sorties depuis ne m'ont jamais fait bouger une oreille...ce dernier album n'échappe malheureusement pas à la règle : je me suis endormi bien avant le dernier morceau...en me réveillant,je me suis dit : c'est marrant ça ressemble à Deep Purple mais en moins bien... désolé..
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Très juste Chronique de Corto.
Je signalerai juste que Purple a eu l'excellente idée de conclure (hors titre bonus) ce dernier album par le tout premier titre du premier album de 1968 'And The Adress' qui n'est pas juste un instrumental posé là mais une belle façon de boucler la boucle.
Mais oui, voilà un très bel album, débarrassé de toute volonté de plaire à quelqu'un d'autre qu'à eux mêmes. 'Nothing At All' est un vrai bijou, posé là en fin de carrière au beau milieu de cet album, presque mine de rien. Qui d'autre aurait pu pondre un titre pareil ?!
Une fois encore Airey semble avec Paice le grand gagnant dans ce "Whoosh", juste devant Gillan et les autres. C'est bon, c'est frais, oui ça sonne parfois le déjà entendu (plus que sur "Infinite"), mais après plus de 50 ans de carrière, on peut comprendre.
Quoiqu'il en soit Bob Ezrin a beaucoup apporté depuis son arrivée au sein du groupe, qu'il en soit remercié.
Si c'est le dernier, c'est une belle façon de conclure.
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(5) COMMENTAIRE(S)
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Tout à fait d'accord avec Torpedo : ce Deep là est méconnaissable,mais pour moi, le groupe de Gillan est dans le coma depuis le départ de Blackmore et le décès de Lord...non pas que les musiciens soient mauvais mais les compos sont d'une tristesse et d'une pauvreté invraisemblable !! Bref , je me suis endormi avant la fin du film, c'est dire l'intérêt du truc...et pour info,ya d'autres groupes à la carrière très longue, dans le désordre : Kansas,. Scorpions, Toto,Whitesnake, j'en oublie, sans parler de la NWOHM des années 80 avec Maiden,Def Leppard et consorts...
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Dommage Blec Le Rock que tu n'aies pas fait une chronique avec une note au lieu d'un commentaire. Ca valait le coup (même si tout ce que tu y racontes est à l'opposé de ce que j'en pense).
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Y a t'il un autre groupe que Deep Purple qui peut prétendre d'avoir survécu autant de temps sans pour cela montrer des signes de faiblesse ? Formé en 1968 , après moult départs , moult retrouvailles , moult formations , le groupe est toujours actif aujourd'hui . Et de quelle manière ! Les récents albums du groupe sont là pour en témoigner ( No What?! , Rapture of the Deep , Infinite , Bananas ) . Depuis le départ de John Lord en 2002, la formation est aujourd'hui stable . Cela fait donc 18 ans que Ian Paice , Steve Morse , Ian Gillan , Roger Glover et Don Airey nous concoctent assez régulièrement des albums qui n'ont pas à rougir par rapport à ceux de l'époque Blackmore ou Coverdale .
Et ce n'est pas ce " Woosh! " ,produit par Bob Ezrin , qui me démentira . Quel album ! Réussi de bout en bout , inspiré , remarquablement produit , on sent que le groupe a pris plaisir à le réaliser et cela s'entend . Il me fait un peu penser à " Who Do We Think We Are " , par la construction des compositions , qui proposent un répertoire allant du Rock pur et qui groove un maximum , aux morceaux plus " progressifs " si je peux m'exprimer ainsi . Mais à chaque fois , l'impact est bien réel et les morceaux font mouche , faisant de ce disque quelque chose de très addictif , à tel point que l'on se surprend à l'écouter en boucle .
Et deuxième parallèle avec " Wo Do We Think ... " , c'est l'enregistrement . La guitare à gauche , les claviers à droite ,et la rythmique basse/ batterie qui évolue juste au dessus et en partie centrale . Chaque solo de Morse ou de Airey revient le temps de celui ci se positionner au centre de l'écoute .Et ça effectivement , c'est une sensation que j'avais à l'écoute de l'album de 1973 .
Pour terminer , j'attribue une mention spéciale à Ian Gillan , qui possède encore aujourd'hui une voix hors du commun et qui donne une identité profonde à ce répertoire et une autre mention à Don Airey qui avec ses claviers démontrent aussi au gré des morceaux ( auxquels il a pris part dans la construction ) qu'il n'est pas devenu un simple remplaçant de John Lord , mais au contraire un musicien qui apporte sa patte, ses inspirations et contribue à donner une belle couleur à cet album .
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Je vais encore passer pour un "jeune con", mais je trouve au contraire que cet album fait bien l'age de ses géniteurs. Des plans déjà entendu mille fois, des mélodies simplissimes, des sons vieillots (j'ai pas dit ringard mais on est pas loin), une prod étouffée à l'ancienne, un chant nasillard très limité. A peine les trois premières pistes écoutées, on s'ennuie déjà ferme. Ce groupe se serait pas appelé Deep Purple, cet album serait passé totalement inaperçu.
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C'est dans les vieux pots ... Adage une nouvelle fois vérifié avec Deep Purple qui semble avoir rajeunit de 20 ans ! Un seul petit bémol : des titres la plupart du temps qui vont (trop) à l'essentiel et dont certains auraient pu accueillir quelques développements instrumentaux supplémentaires.
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LECTEURS:
3.3/5 (11 avis)
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STAFF:
3.4/5 (10 avis)
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EN RELATION AVEC DEEP PURPLE
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DERNIERE INTERVIEW
DEEP PURPLE (09 OCTOBRE 2020)
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Alors que le groupe était censé mettre un terme à sa carrière légendaire, Deep Purple revient avec un nouvel album, "Whoosh!", aussi réussi qu'inattendu, que le guitariste Steve Morse est venu nous présenter.
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