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"Le retour tant attendu de Vandenberg est une ode remarquable à Whitesnake."
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5/5
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Voilà
35 ans que nous n'avions pas entendu parler du groupe Vandenberg.
Plus de trois décennies après leurs derniers méfaits vinyliques,
le combo hollandais, progéniture du guitariste Adrian Vandenberg,
vient nous rendre une visite surprise avec un album éponyme et un
nouveau line-up.
Pour la petite histoire, c'est
en 1982 que sortit le premier opus des Néerlandais. En ces temps bénis pour le hard rock, l’œuvre éponyme parvint à
interpeller les foules. Et ce ne fut pas une mince performance
puisque sortirent entre autres cette année-là : le "Number Of The Beast" d'Iron Maiden, le "Blackout" de
Scorpions, le "Screaming For Vengeance" de Judas Priest, le "Signal" de
Rush et le Chase The Dragon de Magnum. Autant dire que pour se faire
une place en ces temps d'abondance, il fallait envoyer du lourd. Et
Adrian Vandenberg s'en était chargé en sortant par la suite les très remarqués "Heading For A Storm" (1983) et "Alibi" (1985). Tant remarqués que le blondinet fût repéré par un certain David Coverdale qui l'attira alors dans les rets de Whitesnake, groupe dans lequel il officia jusqu'en 1997 et l'album "Restless Heart". Dès lors plus rien ou presque...
Mais Adrian Vandenberg cultive l'art du contre-pied et parvient à être là où personne ne l'attend plus. Comme en 2014 et son retour innatendu sur le devant de la scène avec son nouveau combo Vandenberg's MoonKings auteur de deux opus (un
premier opus éponyme , puis "MKII"), 2020 marque le retour de Vandenberg avec un line-up trois étoiles. Le guitariste a réussi le coup parfait en recrutant au
chant le Chilien Ronnie Romero, membre éminent du Rainbow de
Blackmore dans sa version contemporaine. Lui sont associés Koen
Herfst, nommé meilleur batteur du Benelux (il a tourné avec Epica
et After Forever), suppléé du bien connu Brian Tichy (Whitesnake, Foreigner), et Randy Van Der Elsen le bassiste actuel de Tank (chantre de la
NWOBHM), épaulé à la quatre-cordes par un autre invité de marque,
le célèbre Rudy Sarzo (Whitesnake, Ozzy et Dio).
Au
vu de cette brochette de talents, on comprend aisément pourquoi ce
nouvel album de Vandenberg ressemble tant à ce que propose
Whitesnake. Nous sommes ici en présence d'un hard rock musclé aux
teintes de soul et de blues, glorifié par un guitariste remarquable
et un chanteur qui a du Coverdale et du Dio dans les cordes vocales
au gré des morceaux de l'opus. Disons plus précisément que Romero
a des influences du premier et le timbre du second, comme résume
Adrian Vandenberg.
Dix
morceaux sont au programme ici. Dix petites merveilles de hard rock
des années dorées où, outre l'ombre envahissante du Serpent Blanc,
apparaît, plus diffusément, celle du Rainbow de "Straight Between The Eyes" (sur 'Shadow Of The Night') ou de "Rising" (la fin
grandiloquente de 'Hell And High Water'). Mais également celle de Dio
qui plane sur le martelé 'Shout'. Le toucher de guitare d'Adrian, en
lead ou en solo, est hallucinant de feeling, l'artiste ayant également
l'intelligence de ne pas empiler les notes façon mille-feuilles. La
rythmique est assurée avec poids et conviction, notamment par un jeu
de batterie d'une rare puissance.
De
la paire 'Let It Rain'/'Skyfall', qui aurait fait un carton sur les ondes au
temps glorieux des clips sur MTV, à 'Shitstorm' qui exsude la bande à
Coverdale, du galvanisant 'Light Up The Sky' où Romero emporte tout
sur son passage, à la relecture de leur propre hit, la fameuse
ballade 'Burning Heart', Vandenberg nous propose une œuvre qui regorge
de plaisirs loin d'être coupables.
Il
en est ainsi, soyez convaincus que nous tenons là un des albums de
l'année dans la mouvance affichée. Il y a des retours qui laissent
froid, surtout après plusieurs décennies où le soufflé a
largement eu le temps de retomber. Celui-ci fait partie des revivals qui peuvent d'ores et déjà être marqués d'une pierre blanche,
phosphorescente de surcroît.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/vandenbergbandofficial
LISTE DES PISTES:
01. Shadows of the night 02. Freight Train 03. Hell and High water 04. Let it rain 05. Ride like the wind 06. Shout 07. Shitstorm 08. Light up the sky 09. Burning Heart 10. Skyfall
FORMATION:
Rudy Sarzo: Basse / Guest Adrian Vandenberg: Guitares Brian Tichy: Basse / Guest Koen Herfst: Batterie Randy Vanderelsen: Batterie Ronnie Romero: Chant
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