|
|
|
|
"Theraphosa se surpasse et l'araignée tisse une toile riche et solide entre ciel et terre, entre prog et metal prog."
|
5/5
|
|
|
Englué dans un problème judiciaire kafkaïen, l'araignée Theraphosa était à deux pattes de tout laisser tomber. Grâce à la persévérance et l'union sacrée de son trio, le procès qui l'opposait à une marque de vêtements américaine est à moitié gagné : le groupe français pourra alors utiliser son logo assorti de son nom. Si cet épisode a été coûteux en argent et en énergie, il était la violence nécessaire pour unifier ces trois jeunes garçons autour de leur nouveau projet enregistré cette fois-ci en France : ''Transcendence''.
Loin de la justice intéressée des hommes, ''Transcendence'' est une descente intérieure dans le puits de notre être. Alors que le premier EP était une prise de conscience du Dieu en nous, Theraphosa recherche ici le chemin de l'au-delà vers lequel l'homme, affranchi de ses défauts et retrouvant une pureté originelle, pourrait tendre. Si le concept peut paraître à première vue sentencieux, il n'en est rien de la musique. 'Stigmata Of The Purest Pain' ouvre l'album avec l’esprit de synthèse de l'EP précédent : growls et riffs affutés de guitare articulent la lourdeur. Mais nous basculons soudain vers une direction un peu plus inattendue : la voix est plus claire et les lignes plus mélodiques. Si conceptuellement, l'idée qu'il faut dompter la Bête trouve ici une application directe, musicalement, le groupe va poursuivre cette recherche vers un équilibre entre lourdeur et mélodie. Vincent met sa voix au service de son concept, n'hésitant pas parfois à côtoyer des ravins. Ses deux collègues se mettent au diapason de ce concept, capables de se jouer des tempos. Le trio utilise également un nouvel ingrédient dans sa quête : des chœurs célestes issus de samples d'orchestre, à la façon de la voix de l'Ange d'After Crying, allument un fanal au milieu des ténèbres.
Au regard de son premier EP, Theraphosa semble se faire de plus en plus confiance, les soli de guitare sont plus variés, plus mélodiques et apportent toujours une plus-value au morceau. Mais c'est surtout au niveau de la composition que nos Français se distinguent. Si on les catégorisait faute de mieux dans le metalcore, le groupe accomplit avec succès sa mue progressive, en témoigne le très complexe 'Mother Night', sur lequel la mélancolie coule à fleur de peau sans jamais plomber au fil des différents changements de cap. 'The Legacy Of Arachne', marche finale de cet escalier monumental, qui se caractérise par l'union tribal/angélique, termine l'album en apothéose, résumant ses différents moments.
L'élévation ne semble pas seulement conceptuelle, Theraphosa s'est surpassé et nous livre un album concept riche dans lequel chacun de ses chapitres a été intelligemment pensé. Aucune pierre à retirer de cette cathédrale transcendante qui fourmille d'émotions d'apparences contradictoires mais qui ont pour dénominateur commun l'être humain. Après cette ascension avec un final en apothéose, qui sait jusqu'à quels cieux ira notre trio ?
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/theraphosamusic/
LISTE DES PISTES:
01. Stigmata of the Purest Pain 02. The Curse of Chronos 03. Mother Night 04. Dies Irae 05. Obsession 06. The Morning Star 07. Attrition 08. The Legacy of Arachne
FORMATION:
Martin.: Batterie Matthieu: Basse Vincent.: Chant / Guitares
|
|
|
|
(0) AVIS DES LECTEURS
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|
|
(0) COMMENTAIRE(S)
|
|
|
|
|
|
|
LECTEURS:
5/5 (2 avis)
|
STAFF:
5/5 (1 avis)
|
|
|
|
|
|
EN RELATION AVEC THERAPHOSA
|
|
|
|
|
DERNIERE INTERVIEW
THERAPHOSA (31 JANVIER 2024)
|
En ce début d'année 2024, nous avons de nouveau rencontré nos amis de Theraphosa qui nous ouvrent les portes des neufs cercles l'Enfer en nous présentant leur nouvel album "Inferno"
|
|
|
|
|
|
AUTRES CHRONIQUES
|
|
|
|
ECOUTE EN STREAMING
|
|
|
|
AUTRE(S) CHRONIQUES CONCERNANT THERAPHOSA
|
|