Lorsque "Sign of Truth" (leur premier album) arrive dans les bacs en 2002, Dionysus a une réputation de "super groupe". La présence du chanteur des albums solo de "Luca Turilli" Olaf Hayer, Kaspar Dahlaqvist (clavier chez Malmsteen) et Ronny Milianowicz (fondateur du groupe, batteur chez Sinergy) donne une crédibilité certaine à ce projet. "Anima Mundi" déboule en 2004 et les progrès du groupe sont remarquables. Mélodique et puissante la musique proposée recueille l'assentiment des fans de heavy.
Fairytales and reality, est un joli titre pour ce troisième album du groupe Germano-scandinave. Les fans de Heavy- metal attendaient avec impatience la sortie de cet opus.
La qualité de l'album (moyen) n'a pas ralenti les ventes, une bonne promotion et de bonnes tournées en ont caché les manques.
Nous sommes en 2006, et "Fairytales and reality" doit donc confirmer la progression du groupe...mais du conte de fée à la réalité, il y a un pas que Dionysus n'a pas franchi. L' ensemble des compositions n'atteint pas le niveau escompté pour nous emmener au pays des rêves. Le combo délivre un album qui se situe, quant à sa qualité, à mi-chemin du premier et second album.
Dionysus, toujours inspiré par "Iron Maiden" (Illusion of life) ou "Helloween" (The orb) stagne, ce qui est dommageable vu le potentiel que le groupe laissait espérer... De bons titres parsèment cet album tels "Illusion of life", "Spirit" ou "The end" mais la qualité d'ensemble reste moyenne.
Olaf chante toujours aussi bien et donne une "valeur ajoutée" au groupe. La production est "béton" , la double pédale et une rythmique nerveuse confèrent un dynamisme aux titres mais l'ensemble est moins "speed" que sur "Anima Mundi".
Les fans resteront donc les pieds sur terre...Dionysus reste dans la masse des groupes de seconde zone en délivrant un album dans la moyenne des groupes de heavy-metal.