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"À part le très bon 'Rainbows', les titres perdus entre 1978 et 1981 de ce "The Lost Songs : 1978-1981" auraient mérité de le rester."
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1/5
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Groupe phare de la scène hard rock des années 80, Dokken doit autant à son chanteur charismatique qu'à son légendaire guitariste George Lynch. Le premier a plutôt disparu des radars alors que le second vit une seconde jeunesse avec Dirty Shirley. Mais la mode est à l'exhumation de vieilleries des groupes de légende. Sentant le bon filon, Avalon déterre des chansons perdues entre 1978 et 1981, année de sortie du premier EP.
Pour ne pas s'embarrasser avec des fioritures inutiles (et coûteuses), pas de remastering (ou si peu) et encore moins de réenregistrement : les titres sont livrés presque bruts, et ça s'entend. Le son est tantôt passable, tantôt limite, voire indigne d'une sortie commerciale comme 'Hit and Run' sur lequel les vumètres font les montagnes russes. La voix de Don Dokken est distante, avec un effet de résonance désagréable. Ajoutez à cela un mixage quasi inexistant et vous avez l'impression d'écouter des démos enregistrées dans le garage de la sœur de la tante du voisin du batteur.
Trouverons-nous plus de réjouissances du côté des compos ? Oui... et non. Oui parce que certains titres fleurent bon le Sunset Strip des eighties (le bien nommé 'Back in The Streets' ou les virilement riffés 'No Answer' et 'Hit and Run', ou encore le poisseux 'Broken Heart'). Et non, parce qu'en déterrant des vieilleries qui n'ont pas trouvé leur place sur les albums d'alors, il ne faut pas s'attendre à découvrir des trésors. Le groupe balbutiait son hard rock et les démos écartées méritaient bien de l'être apparemment.
Dès lors, que penser d'une telle sortie en 2020 ? Pas grand-chose de bon à part la nostalgie d'une époque que peu parviennent à raviver avec les moyens techniques d'aujourd'hui. Cette nostalgie peut attirer les fans inconditionnels du groupe, de Lynch ou de Don Dokken. Pour le reste, il n'y a pas grand-chose à sauver, à part peut-être le lancinant et hypnotique 'Rainbows' avec son côté Queensrÿche, seul titre digne de figurer sur une production de Dokken de l'époque, ou 'Prisonner', le live qui clôt la galette et dont le son est l'un des plus corrects, et c'est dire le niveau du reste tant les prises de son live de l'époque ne laissent pas des souvenirs indélébiles. Tout le monde sait que les films où l'on déterre des trucs finissent mal. Pour les collectionneurs uniquement. Les autres, passez votre chemin.
Plus d'information sur
http://www.dokken.net/
LISTE DES PISTES:
01. Step Into the Light 02. We’re Going Wrong 03. Day After Day 04. Rainbows 05. Felony 06. No Answer 07. Back In The Streets 08. Hit And Run 09. Broken Heart 10. Liar 11. Prisoner
FORMATION:
Bill Lordan: Batterie BJ Zampa : Batterie Don Dokken: Chant / Guitares Gary Holland: Batterie George Lynch: Guitares Greg Leon: Guitares Greg Pecka: Batterie Jon Levin: Guitares Juan Croucier: Basse Mick Brown: Batterie Rustee Allen: Basse
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