ARTISTE:

BLUE OYSTER CULT

(ETATS UNIS)
TITRE:

THE SYMBOL REMAINS

(2020)
LABEL:

FRONTIERS RECORDS

GENRE:

HARD ROCK

TAGS:
Old School
"Avec "The Symbol Remains", le Blue Öyster Cult signe un retour en force remarquable : le groupe signe un opus à la fois sombre, mystérieux et attirant qui met en avant des chanteurs et musiciens virtuoses."
NOISE (26.11.2020)  
5/5
(1) Avis des lecteurs (3) commentaire(s)

Absent des bacs depuis 2001, le Blue Öyster Cult semblait destiné à  juste continuer son chemin sur les routes. Sans label et avec un âge fort avancé de ses deux leaders il semblait improbable de le retrouver avec du nouveau matériel. Pourtant le miracle a lieu, le groupe a signé chez Frontiers et s’est remis au travail, livrant un "The Symbol Remains" porté par une pochette qui met en avant leur légendaire logo. Bien sûr il est permis de douter, l’âge d’or du groupe est loin et le risque d’entacher la légende existe. Dharma et Bloom se partagent le chant mais laissent aussi le micro à Richie Castellano qui a coproduit le disque et participé à l’écriture de la moitié des titres.

Buck Dharma souvent aidé par John Shirley propose six titres dont trois tirés de ses archives et retravaillés. Le guitariste a une marque de fabrique aisée à reconnaitre et une voix toujours aussi mélodique. Avec ‘Box In My Head’, ‘Florida Man’ et ‘Fight’ il propose du travail d’orfèvre. Le ton est au hard mélodique avec des refrains aux chœurs accrocheurs et aux mélodies soignées. Niveau solo, Dharma prouve qu’il n’a rien perdu de son talent : ‘Nightmare Epiphany’ retrouve le côté rock’n’roll et boogie et le résultat est remarquable. Délicieusement old school la chanson nous replonge 50 ans en arrière avec une classe folle. ‘Train True’ (Lennie’s Song’) voit Dharma flirter avec la country. Atypique, le titre est réjouissant et donne envie de se remuer méchamment.

De son côté, Bloom nous offre cinq titres. Bien aidé à l’écriture par Castellano, il montre une belle forme. D’entrée ‘That Was Me’ pose le ton : le petit riff heavy est efficace et Bloom domine avec ce ton teinté de mystère qui fait son charme, proposant un bon solo et un break malicieux qui donne le frisson. ‘Edge Of The World’ et ‘There’s  A Crime’ sont classiques mais grâce au chant prennent une belle dimension tant Bloom se fait conteur. Cela se vérifie sur la perle de l’album, ‘The Alchemist’. Porté par le piano, en forme d’hommage à Allen Lanier, le titre est digne de l’âge d’or. Il a le côté mystérieux et ésotérique qui fait la force du groupe avec une belle montée en puissance, un refrain fabuleux et une partie instrumentale de haute volée sur laquelle les guitaristes se lâchent et montrent une harmonie parfaite.

La nouveauté vient des trois chansons chantées par Castellano. Le guitariste connait la boutique et a su s’adapter au groupe. ‘Tainted Blood’ est un morceau heavy accrocheur digne des titres de Bloom avec un côté sombre, un superbe refrain et des soli soignés. Avec ‘The Return Of St. Cecilia’ il signe avec Richard Melzer un joli clin d’œil aux débuts du groupe. Bien rock’n’roll, le titre est une réussite avec le côté old school charmant, le clavier bien présent, un bon refrain et un solo typique dans l’esprit 70’s. Dans l’album seul ‘Stand And Fight’ dénote. Trop heavy avec un côté Metallica le titre est balourd avec un refrain choral typé heavy germanique trop lourd.

Blue Öyster Cult signe ici un sacré joli retour aux affaires. Son disque est riche et varié et met à l’honneur toutes les faces d’un groupe unique. L’alchimie entre les membres est parfaite. Avec un tel disque sous le bras, il ne fait guère de doute que le BÖC saura séduire ses fans et en attirer de nouveaux dans un univers attirant et mystérieux.


Plus d'information sur http://www.blueoystercult.com





LISTE DES PISTES:
01. That Was Me
02. Box In My Head
03. Tainted Blood
04. Nightmare Epiphany
05. Edge Of The World
06. The Machine
07. Train True (Lennie’s Song)
08. The Return Of St. Cecilia
09. Stand And Fight
10. Florida Man
11. The Alchemist
12. Secret Road
13. There’s A Crime
14. Fight

FORMATION:
Danny Miranda: Basse
Donald (Buck Dharma) Roeser: Chant / Guitares
Eric Bloom: Chant / Guitares / Claviers
Jules Radino: Batterie
Richie Castellano: Chant / Guitares / Claviers
Albert Bouchard: Invité / Percussions, Sonnaille
Andy Ascolese: Claviers / Invité
David Lucas: Invité / Choeurs
Jeff Nolan: Invité / Theremin
John Castellano: Invité / Choeurs
Kasim Sulton: Invité / Choeurs
Phil Castellano: Invité / Choeurs, Harmonica
   
(1) AVIS DES LECTEURS    
THIERRY RLT
02/12/2020
61
  0 0  
4/5
De ce groupe, je ne connais que le nom, le logo et 2 chansons (dont le succès "The Reapper").
La chronique du site attise ma curiosité. Dès le 1er titre, je suis dedans. J'ai du mal à imaginer des gars ayant commencé en 1967. Il y a quelques titres hard rock: j'adore. Tout l'album se laisse écouter avec beaucoup de plaisir.
Il y a des passages, où je crois reconnaitre un solo de Van Halen, une mélodie de Deep Purple, un son à la Metallica. Bref, j'ai écouté cet album 2 fois de suite. Je le conseille.

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(3) COMMENTAIRE(S)    
 
 
NEWF
27/11/2020
  1
Un album inespéré à tout point de vue. Tous les fans du BOC se retrouveront dans cet album. Et les autres feraient bien de s’y pencher d’urgence. Avec toujours cette référence à Lovecraft, cette fois-ci avec le génial ‘The Alchemist’. Un album brillant par un groupe définitivement à part.
TORPEDO
26/11/2020
  1
"Train True" est quand même sacrément inspiré de "Old Time Rock and Roll" de Bob Seger sur le couplet...
PASCALJ
26/11/2020
  2
Tout est dit par Noise, l'album que l'on attendait plus.
Des titres au son BOC reconnaissable aux titres avec un son plus moderne, BOC réussit son retour discographique.
Un indispensable de 2020.
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LECTEURS:
4.6/5 (7 avis)
STAFF:
4.4/5 (8 avis)
MA NOTE :
 
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