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"Malgré quelques bons moments, DevilDriver ne se réinvente guère avec "Dealing With Demons", retrouvant un death groovy classique avec un clin d’œil un peu trop grossier envers un célèbre groupe français."
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3/5
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Depuis plus de quinze ans, les Américains de DevilDriver ont su se construire une solide carrière. Porté par le charismatique Dez Fafara, le groupe a résisté aux modes. Même si sa musique n’est pas toujours imparable, il a montré de la qualité sur ses sept albums. Le huitième fait suite à un disque de reprises country, "Outlaws, ‘till The End, Vol 1.", qui avait permis au groupe de se changer les idées. Cela donne "Dealing With Demons, Volume I." qui a pour mission de faire repartir de l’avant une formation à la croisée des chemins.
Assez court (moins de 40 minutes), le disque propose peu de nouveautés. On y retrouve un metal groovy teinté de death qui sait laisser la place aux mélodies. Le résultat est contrasté, d’entrée DevilDriver s’offre aux critiques avec ‘Keep Away From Me’ : le titre est un single parfait mais à un défaut. Il lorgne vers Gojira à tous les niveaux, que cela soit sur la rythmique ou en solo. L’influence du groupe français saute aux oreilles et cela gène pour un groupe avec tant de bouteille.
Après ce début polémique, le disque oscille entre bon et moins bon. Les meilleurs moments viennent des titres qui se partagent entre death groovy et death mélodique à la suédoise. ‘Nest Of Vipers’ et ‘Iona’ sortent du lot. Fafara s’y arrache les cordes vocales et mélodie et puissance se mixent bien avec de bons petits riffs et soli, et le résultat est plaisant. Dans le même esprit, ‘Wishing’ est encore plus réussi. Fafara retrouve le chant clair et cela fonctionne à merveille avec le même bon équilibre entre force et puissance.
A côté, quand DevilDriver balance sa recette habituelle le résultat est mitigé. La formule est classique avec batterie en avant, chant hurlé et riffs teintés d’un groove typique de la fin des années 2000 quand le genre cartonnait. Si cela marche avec ‘Vengeance Is Clear’ qui remue bien, cela n’est pas le cas pour le reste. D'où un sacré ventre mou en seconde partie de disque. Avec ‘You Give Me A Reason To Drink’, bien nommé, à ‘Witches’ en passant par ‘Dealing With Demons’ et ‘The Damned Don’t Cry’, le groupe branche le pilote automatique et ne se réinvente guère. Ce death groovy n’a rien de médiocre en soi mais s’oublie aussi vite qu’écouté et fait bailler plus d’une fois.
"Dealing With Demons" laisse un gout amer. Il y a les titres passe-partout et le titre polémique initial, qui plombent le bilan. DevilDriver est capable de faire bien mieux et quand il s’en donne la peine il est convaincant. Finalement, il ne signe qu’un disque de plus qui ne devrait pas marquer les esprits.
Plus d'information sur
http://www.devildriver.com/
LISTE DES PISTES:
01. Keep Away From Me 02. Vengeance Is Clear 03. Nest Of Vipers 04. Iona 05. Wishing 06. You Give Me A Reason To Drink 07. Witches 08. Dealing With Demons 09. The Damned Don’t Cry 10. Scars Me Forever
FORMATION:
Austin D'Amond: Batterie B. Dez Fafara: Chant Diego Ibarra: Basse Mike Spreitzer: Guitares Neal Tiemann: Guitares Simon Fafara: Chant / Invité
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DEVILDRIVER (23 NOVEMBRE 2011)
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Quelques minutes avant qu'ils ne montent sur la scène du Zénith de Paris en première partie de Machine Head, Music Waves a rencontré les guitaristes Jeff Kendrick et Mike Spreitzer pour faire le point sur Devildriver.
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