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"Avec "Omega", Epica signe un album remarquable et permet de retrouver un metal symphonique mélodique et puissant porté par une Simone Simons au sommet de son art."
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4/5
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L’ère "The Holographic Principle" a été riche et a marqué la carrière d’Epica. Le groupe hollandais avec l’album et l’EP qui a suivi s’est montré au sommet de son art, parfait maître d’un metal mélodique et symphonique qui fait voyager l’auditeur. Après un tel sommet artistique et déjà pas mal de disques, chaque étape devient plus dure à aborder. Cette étape se nomme "Omega" et a la lourde tâche de confirmer le statut du groupe.
L'album s’annonce tout aussi ambitieux que ses prédécesseurs. Abordant la question des méandres de la vie et des labyrinthes que cela entraine dans la pensée humaine, l’album est un pavé de plus de 70 minutes qu’il faut apprivoiser comme un film à grand spectacle. On y retrouve l’essence du son Epica avec un subtil équilibre entre force et mélodie et un côté cinématographique très présent.
La recette fonctionne à merveille. De nombreux titres (‘Abyss Of Time’, ‘Seal Of Salomon’, ‘Gaia’...) nous proposent un joli patchwork de metal symphonique. Simone brille de mille feux. Elle s’envole dans des sommets lyriques en parfaite adéquation avec les chœurs et un growl qui lui répond comme dans un dialogue de film. Les refrains sont évidents, les mélodies accrocheuses et riffs et soli nous défrisent par leur puissance heavy.
A côté de ces chansons typiques du style Epica, le superbe ‘Rivers’, mélancolique et porté par le chant très pur de Simone, prend la forme d'une parenthèse enchantée. Et que dire de ‘Kingdom Of Heaven prt3 – The Antediluvian Universe’ ? Titre à tiroirs remarquable de plus de treize minutes, ce "pavé" forme le cœur de l’album. Puissant, doté d'une mélodie accrocheuse et d'une belle sensibilité, il permet à Simone Simons au sommet de son art de se montrer à la fois forte et fragile.
"Omega" n’est pas le genre de disque que l’on écoute d’une oreille peu attentive. Il demande de l'attention mais se dévoile avec le temps comme c’est souvent le cas avec Epica. La recette fonctionne et ce n’est pas encore maintenant qu’elle va s’user. Epica garde la main et reste sans contestation le patron du metal symphonique.
Plus d'information sur
http://www.epica.nl
LISTE DES PISTES:
01. Alpha - Anteludium 02. Abyss Of Time - Countdown To Singularity 03. The Skeleton Key 04. Seal of Solomon 05. Gaia 06. Code Of Life 07. Freedom - The Wolves Within 08. Kingdom Of Heaven, Part 3 - The Antediluvian Universe 09. Rivers 10. Synergize - Manic Manifest 11. Twilight Reverie - The Hypnagogic State 12. Omega - Sovereign Of The Sun Spheres
FORMATION:
Ariën Van Weesenbeek: Batterie Coen Jansen: Claviers Isaac Delahaye: Guitares Mark Jansen: Chant / Guitares Rob Van Der Loo: Basse Simone Simons: Chant
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3.8/5 (4 avis)
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A l'occasion de la sortie de "The Holographic Principle", Music Waves a de nouveau eu la chance de rencontrer les hollandais d'Epica...
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