Riot a débuté sa carrière en 1977 avec l'album "Rock city". Il faudra attendre le début des années 80 et les sorties de "Narita", mais surtout de "Fire down under" pour que le groupe offre le meilleur. C'est d'ailleurs ce dernier album proposé en 1981, considéré par beaucoup de fans de Heavy comme culte, qui donnera ses lettres de noblesse à Riot.
Ce groupe Américain n'a pourtant pas eu une reconnaissance (en terme de vente) exceptionnelle. La pléthore de groupes de qualités et un marché saturé par les sorties de bons albums à la fin des 80's n'a pas permis à Riot de devenir énorme. Après une pause de quatre années suite à la sortie du précèdant album "Trough the storm", il nous propose "Army of one". Seul changement notable, l'arrivée d'un nouveau batteur en la personne de Franck Gilchriest.
Le style de l'album est toujours dans un registre hard-Heavy avec des refrains entrainant, dans la lignée des albums depuis "the privilege of power". Je vois beaucoup de similitude dans cette musique avec le heavy pratiqué par les danois de Pretty maids. Les fans de musique bien exécuté, aux rythmiques variés et aux refrains bien amenés seront conquis par la maîtrise du groupe.
L'album commence par le titre éponyme de l'album, un morceau qui met dans l'ambiance avec un côté speedé frais et pasionnant. La production est à l'avenant du côté léché des compositions. Le groupe a peaufiné sa musique et les plages s'enchaînent avec grand plaisir pour les fans de ce style de musique.
"One more alibi" est un titre à retenir, ce mid-tempo entrecoupé par un beau solo technique de guitare tire l'album vers le haut.
La qualité est donc au rendez-vous ! Les anciens "hardos" qui n'appréciaient peut être pas le côté "speed ricain" de la musique de Riot à leur début, pourraient se sentir concerné par le tournant opéré par le groupe depuis un certain temps. La musique à tendance mid-tempo, la production et le talent d'écriture feront craquer les fans de hard-heavy.