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""A Whisp Of The Atlantic" s'impose comme la surprise de cette fin d'année, construit autour d'un titre phare éblouissant et de quatre autres morceaux plus concis et accrocheurs, toujours aussi techniques et titanesques."
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4/5
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Un an après la sortie du rouleau compresseur "Verkligheten", Soilwork profite de cette fin d'année pour faire paraître non pas un album, mais plutôt un nouvel EP (même si avec 38 minutes au compteur, on n'était tout de même pas loin d'un LP !).
"A Whisp Of The Atlantic" présente une nouveauté par rapport à son prédécesseur et pas des moindres, puisque le titre éponyme excède les 16 minutes, ce qui en fait le titre le plus long de la discographie des Suédois. A quelques jours du passage en 2021, nous avons trouvé avec 'A Whisp Of The Atlantic' un sérieux prétendant au titre de "morceau de l'année 2020". Si "Verkligheten" déployait une puissance dévastatrice parfois quelque peu redondante malgré une recette hautement maîtrisée, le premier morceau de ce nouvel EP est une merveille de diversité.
Le titre commence avec une douce mélodie au piano, laissant présager une suite épique. L'auditeur se frotte déjà les mains alors que la voix claire de Björn Strid retentit sur des couplets déjà d'une grande classe. Ce que Soilwork sait faire de mieux va suivre : la distorsion s'invite à la fête, le chant clair laisse sa place à un registre plus puissant et éraillé, la rythmique est plus lourde. Certains passages sont totalement brutaux, menés par un blast beat tonitruant et un chant guttural diabolique, mais l'apaisement n'est jamais très loin, comme ce final où une trompette inattendue clôture le titre, conférant au titre une incroyable dynamique. Assurément progressif, 'A Whisp...' est une merveille de richesse, magistralement composée, sans aucune longueur ni section superflue, et c'est d'autant plus remarquable lorsque l'on sait que les Suédois ne sont pas coutumiers de ce format qui leur va pourtant si bien.
Étourdi par l'excellence de ce premier titre, les quatre autres morceaux pourront certes paraître un peu plus fades au pied de ce mastodonte. 'Death Diviner' va toutefois avoir un certain train d'avance sur ses partenaires de setlist avec un riff à la Tool très groovy, et surtout un refrain très puissant et mélodique si bien écrit. L'efficacité et le caractère "rentre-dedans" est de mise, à l'instar du dernier album des musiciens. Que ce soit dans un registre lent ('Feverish') ou rapide ('Desperado'), les morceaux sont toujours aussi dévastateurs et bruts de décoffrage. Des passages plus mélodiques et plus en retenue comme le final de 'Feverish' et son magnifique violon mélancolique permettent d'apporter une certaine respiration entre les titres.
En résumé, "A Whisp Of The Atlantic" s'impose comme la surprise de cette fin d'année, construit autour d'un titre phare éblouissant et de quatre autres morceaux périphériques plus concis et accrocheurs, toujours aussi techniques et titanesques. La dimension progressive du titre éponyme semble ouvrir des perspectives d'évolution passionnantes pour le groupe s'il souhaite s'orienter vers de nouveaux chemins à l'avenir, c'est en tout cas ce que tout fan de metal prog peut espérer !
Plus d'information sur
http://www.soilwork.org/
LISTE DES PISTES:
01. A Whisp of the Atlantic 02. The Nothingness and the Devil 03. Feverish 04. Desperado 05. Death Diviner
FORMATION:
Bastian Thusgaard: Batterie Björn "Speed" Strid: Chant David Andersson: Guitares Markus Wibom: Basse Sven Karlsson: Claviers Sylvain Coudret : Guitares
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3.8/5 (6 avis)
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