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"Le duo de I Don’t Know How But They Found Me nous embarque dans sa DeLorean pour un voyage musical de pop classieuse délicieusement régressif."
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3/5
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Quand le présent est trop intolérable, et ces derniers mois l’ont particulièrement été, un réflexe naturel et bien humain est de se réfugier tant bien que mal dans une époque qui appelle des souvenirs plus réconfortants. C’est justement l’orientation artistique du duo Dallon Weekes et Ryan Seaman au sein de I Don’t Know How But They Found Me (iDKHOW). Déjà deux ans que l’EP prometteur "1981 Extended Play" est sorti et voici l’album "Razzmatazz" au sujet duquel nous avions pris rendez-vous pour juger du potentiel des Américains.
Le duo incarne toute l’effervescence créatrice de ce nouveau millénaire qui transcende les styles et les âges en jouant sur les références nostalgiques devenues intemporelles. Il le fait sans volonté perceptible de plagiat, avec une sincère préférence pour les codes des années 70-80 et un ancrage bien moderne. Les presque quarante minutes de "Razzmatazz" ne sont pas de trop pour partager toute la diversité musicale dont il est porteur. iDKHOW est une machine débridée capable de passer d’une épure piano-voix (‘Nobody Likes The Opening Band’) à un funk rétro et dansant (‘Leave Me Alone’), ou d’un électro langoureux et sexy (‘New Invention’) à de la new wave (‘Sugar Pills’). Les accroches sont immédiates et entraînantes, les mises en scène visuelles sophistiquées, mais iDKHOW est surtout une association de musiciens doués et audacieux qui peaufine ses arrangements et ses chants.
Dans la deuxième partie du disque, la pop se fait plus classieuse et généreuse en instrumentation (‘Clusterhug’, ‘Razzmatazz’ ou ‘Lights Go Down’ et son côté indie-rock à la Everything Everything) et le groupe joue sur la conjugaison de sonorités classiques et plus modernes. Il n’est pas rare que les cuivres se fassent entendre (la trompette au sein du jazzy ‘From The Gallows’ et le saxophone dans ‘Razzmatazz’ et ‘Lights Go Down’ aux réminiscences bowiennes) ou que des liserés de violons viennent bousculer un ensemble très électro (‘Kiss Goodnight’). On retrouve la même application dans les voix qui portent parfois la griffe majestueuse de Queen (‘Nobody Likes The Opening Band’ et ‘From The Gallows’). Si le duo est indéniablement charmeur, il est aussi attachant quand il dévoile une once de retenue dans des chansons plus intimistes comme dans l’enchanteur mid-tempo ‘Kiss Goodnight', ou ‘Door’ et ‘Need You Here’ accompagnés de piano.
Après un EP assumant jusque dans son titre son orientation 80’s, le duo Dallon Weekes et Ryan Seaman profite de l’espace offert par un album de longue durée pour encore plus varier sa pop raffinée et montrer toute l’étendue de ses qualités de composition et d’interprétation. A chaque chanson de "Razzmatazz", c’est un flot d’hormones du bonheur qui est libéré.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/idkhow/
LISTE DES PISTES:
01. Leave Me Alone 02. Indoctrination 03. Mad IQs 04. Nobody Likes The Opening Band 05. New Invention 06. From The Gallows 07. Clusterhug 08. Sugar Pills 09. Kiss Goodnight 10. Lights Go Down 11. Need You Here 12. Door 13. Tomorrow People 14. Razzmatazz
FORMATION:
Dallon Weekes: Chant / Guitares / Basse / Claviers / Piano Ryan Seaman: Batterie / Percussions
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