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""Riddles, Ruins & Revelations" est un bel album plein de qualités avec un chant superbe, des chœurs grandioses et des guitares techniques mais un peu trop classique dans le genre pour devenir un must..."
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3/5
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On pensait que Sirenia avait trouvé son équilibre avec “The Seventh Life Path”, mais une année après avec “Dim Days of Dolor”, le line-up a été bouleversé : départ de Ailyn (remplacée par Emmanuelle Zoldan), de Jan Erik Soltvedt (guitares) et de Jonathan A. Perez (batterie). Mais toujours combatif, le groupe a poursuivi sous forme de duo (Morten assumant tous les instruments), puis a intégré Nils Courbaron (T.A.N.K.) à la guitare et Michael Brush (Magic Kingdom) à la batterie. Ce nouvel équipage propose "Riddles, Ruins & Revelations” soutenu par la superbe voix d'Emmanuelle... album de la continuité ou du changement ?
Le disque reprend et peaufine les bases du style. Les ambiances sont inquiétantes comme sur l’introduction de ‘Addiction No. 1’ ou ‘Passing Seasons’, douces et habillées d’orchestrations émouvantes (‘We come to Ruins’), enluminées de beauté (‘Passing Seasons’) ou simplement mystérieuses (‘Downwards Spiral’). La voix puissante d’Emmanuelle est l’élément essentiel qui porte les compositions tandis que la guitare rythmée et groovy de Nils Courbaron est le piment qui rehausse la saveur des chansons. Ainsi le riff de ‘Towards An Early Grave’ est entraînant dans la lignée de Kamelot ou Epica, alors que les riffs plombés contrastent souvent avec les ornementations symphoniques (‘Passing Seasons’, ‘We Come to Ruins’). Enfin les passages de guitare shred ajoutent un supplément d’intérêt au disque. Celles de ‘Beneath The Midnight Sun’, ‘Towards an early Grave’ font mouche, le sweeping de ‘We come to Ruins’ surprend et attire l’oreille alors que le joli passage clair de ‘Downwards Spiral’ étonne et subjugue.
Sirenia essaie donc timidement de sortir d'une voie toute tracée. Mais ces éléments peinent à différencier le disque qui, même s'il impose douceur et tendresse, semble parfois suivre aveuglément les pas de Nightwish, Epica et consorts. En effet les structures, les mélodies ou les rythmes semblent entendus à de multiples occasions. Ainsi même avec un brin de modernité dans la production, et malgré des rythmes synthétiques, des rythmiques ethniques, des voix grunt graves dignes de Orphanage ou des chœurs religieux méditatifs, la formation peine à différencier son propos, qui semble trop lisse ou trop appliqué.
“Riddles, Ruins & Revelations” est un bel album plein de qualités avec des voix superbe, des chœurs grandioses, des guitares techniques et des orchestrations soyeuses qui aurait mérité d'une plus grande prise de risques pour s'éloigner d'un chemin trop balisé et devenir un album incontournable.
Plus d'information sur
http://www.mortenveland.com/sirenia/
LISTE DES PISTES:
01. Addiction No. 1 02. Towards An Early Grave 03. Into Infinity 04. Passing Seasons 05. We Come To Ruins 06. Downwards Spiral 07. Beneath The Midnight Sun 08. The Timeless Waning 09. December Snow 10. This Curse Of Mine 11. Voyage Voyage
FORMATION:
Emmanuelle Zolzan: Chant Michael Brush: Batterie Morten Veland: Chant / Guitares / Basse / Claviers Nils Courbaron: Guitares
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3.5/5 (2 avis)
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