Alors que dans le même temps, l’autre ex-Savatage Zak Stevens sort son 3e effort avec son projet Circle II Circle, Jon Oliva remet le couvert après un « Taj Mallah » qui n’avait pas fait l’unanimité lors de sa sortie. Quid donc de ce « Maniacal Renderings » ?
Ce dernier ouvre sur un « Througt Eyes of a King », titre heavy somme toute banal qui fort heureusement enchaîne sur le titre éponyme dont le point fort réside dans son break au piano acoustique particulièrement bienvenu laissant place à d’impressionnants soli guitares/claviers sur des airs grandiloquents !
Déboule ensuite « The Evil Beside You » qui débute sur une courte intro acoustique assez incongrue dans le sens où, outre l’aspect musical, le chant de Jon Olivia se fait Neil Young ce qui n’est pas pour me déplaire loin de là. Il n’en demeure pas moins que le reste du titre mid-tempo -grandiloquent de tout son être- tout en étant d’un registre bien différent à l’intro fait également mouche sur fond de riffs heavy : les éléments constitutifs de ce titre font merveille à chacune de leur intervention en particulier celui piano !
Dans « The Answer », sur l’intro duo piano/voix, cette dernière se fait Paul Mc Cartney pour dévoiler un titre confirmant l’impression d’opéra-métal qui nous habite depuis les 1ères notes de ce « Maniacal Renderings » et ce malgré le titre suivant « Push It to the Limit » -comme l’indique son intro à la double pédale et ses gros riffs- qui officie dans un heavy mélodique plus traditionnel.
C’est donc sans répit que les titres s’enchaînent tels les opéra-rock métal des 90’s de la grande époque de Savatage avec parfois, sur certains titres comme le « Playing God », des chœurs pouvant rappeler Queen par leur grandiloquence.
Malheureusement, pour moi, le chant de Jon Olivia sonne trop heavy des 80’s et ses désagréables travers (chant nasillard qui peut s’avérer particulièrement irritant…) retirent une partie du plaisir que j’ai eu à l’écoute de cet album aux compos indéniablement variées et inspirées ! A l’inverse, ceux qui ne sont pas allergiques à ce type de chant tiennent en « Maniacal Renderings » une œuvre qui risque fort de tourner un long moment sur leur platine…