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""Niratias" confirme une fois de plus que Chevelle est un groupe qui n’arrive pas à transcender l’influence de Tool et Deftones. Si on enlève tout ce qu’ils doivent à ces deux groupes, il ne reste pas grand-chose."
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3/5
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Chez Music Waves, on a beau essayer de couvrir le maximum de sorties, il y a forcément des trous dans la raquette. Parmi les oubliés figurent les Américains de Chevelle qui ont sorti quatre albums depuis notre dernière chronique en 2007 pour "Vena Sera". Entre temps, les frères Loeffler ont fait le ménage autour d’eux puisqu’ils ne sont plus que les seuls maitres à bord du vaisseau Chevelle.
Avant d’écouter ce "Niratias", notre mémoire nous fait remonter une impression de heavy alternatif popisant sans grande personnalité du fait de ses fortes influences à chercher du côté de Tool et Deftones. Il faut avouer que ce début de disque est plutôt surprenant car on ne s’attend pas à ce qu’il démarre par un titre instrumental hybride fait de sludge et de grunge de bonne tenue. L’effet de surprise laisse rapidement place au constat que Chevelle n’a pas changé son fusil d’épaule et qu’il reste aux prises de l’aura de Tool et Deftones, tant dans les riffs que les intonations de voix. Ainsi, les parties de guitare de ‘Pistol Star (Gravity Heals)’, ‘Peach’ et ‘Ghost and Razor’ sont profondément marquées du sceau d’Adam Jones, les ambiances de ‘So Long, Mother Earth’ et ‘Remember When’ font irrémédiablement référence à Deftones et l’ensemble des interventions de Pete Loeffler sont un mélange à majorité de Maynard et le restant de Chino.
Bien évidemment, il n’est pas inscrit dans les tables de la loi de la musique l’interdiction de s’inspirer de tel ou tel groupe. Ce qui pose problème dans le cas de Chevelle, c’est l’absence de personnalité et le peu de sens mélodique. Car si les architectures rythmiques et les riffs sont solides dans la majorité des compositions (‘Ghost and Razor’, ‘So Long, Mother Earth’) et que l’énergie ne manque pas (‘Mars Simula’), la qualité des mélodies autant intrinsèquement que dans leur rôle de jalon pour apporter des effets de contraste n’y est pas. Il faut attendre la fin de l’album avec ‘Endlessly’ pour ne plus désespérer d’entendre enfin les Américains nous sortir autre chose. Et si ‘Endlessly’ n’est pas le mid-tempo de l’année et que ses choix mélodiques sont plutôt rudimentaires, on profite malgré tout d’un chant plus personnel qui ne déclenche pas un petit sourire en coin et d’une musique qui n’a aucune connotation évidente avec les deux groupes mentionnés.
Presque quinze ans plus tard, on peut reprendre mot pour mot les conclusions de la critique de "Vena Sera" par Struck. Chevelle reste un groupe de peu d’inspiration et à l’efficacité rendue optimale par la patte de Joe Barresi dans la production de première qualité et par des années de pratique d’un style invariablement borné par ses deux influences que sont Tool et Deftones.
Plus d'information sur
https://getmorechevelle.com
LISTE DES PISTES:
01. Verruckt 02. So Long, Mother Earth 03. Mars Simula 04. Sleep The Deep 05. Self Destructor 06. Piistol Star (Gravity Heals) 07. Vvurmhole 08. Peach 09. Test Test...Enough 10. Endlessly 11. Remember When 12. Ghost And Razor 13. Lost In Digital Woods
FORMATION:
Pete Loeffler: Chant / Guitares Sam Loeffler: Batterie
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3/5 (1 avis)
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