L’album développe un concept de plus d’une heure, élaboré comme un livre avec des narrations, des interludes et tout cela demande de l’attention pour bien s’en imprégner. Pénétrer ce disque en deux actes est une invitation dans un monde théâtral et épique. ‘Prélude du Songe avant le Cauchemar’ est une porte d’entrée qui plonge l’auditeur dans l’univers du disque. Le trio formé par ‘The Wrathful Best’, ‘Throne Of Thorns’ et ‘Stampede Of The 1000’ donne le tournis grâce à un death symphonique de haute volée porté par un growl intense, mélangeant la force épique d’un Septicflesh à la technique d’un Fleshgod Apocalypse. Le côté cinématographique est mis en avant, les chœurs majestueux, les narrations et les breaks symphoniques amenant l’idée baroque.

Dans le second acte, Exanimis se fait plus conteur et majestueux. ‘Cogs, Gears & Clocworks’ et ‘Cathedral’, pleins d’emphase, sonnent comme la bande son d’un film de Tim Burton. Les morceaux alternent les ambiances et envoient du lourd niveau symphonique et technique. Entre ces deux longs titres, ‘The Slow Flow Of The Spume Of The Shore’, plus posé et porté par du chant clair sur le début, monte en puissance et s’affirme comme un grand moment de heavy orchestral avec un savant mélange d’ambiances. ‘Épilogue du Songe après le Cauchemar’ termine l’album avec un piano et une ambiance sombre et calme digne d’un film d’aventures.