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"Inspiré par les poèmes de William Butler Yates, Nad Sylvan nous entraîne avec "Spiritus Mundi" dans un univers acoustico-symphonique très agréable que n'aurait pas renié un certain Fish..."
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4/5
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Après avoir longtemps évolué dans l’ombre, Nad Sylvan voit sa carrière solo bien lancée depuis la parution de sa trilogie vampirique contant l’histoire de The Vampirate et conclue en 2019 par un album (The Regal Bastard) qui avait pour le moins peu impressionné la rédaction de Music Waves. Pour ce quatrième effort, exit le decorum cinématographique plus ou moins angoissant, c’est à l’œuvre du poète et prix Nobel William Butler Yates que l’artiste s’attaque, en collaboration étroite tant pour les paroles que pour la musique avec Andrew Laitres qui avait déjà inspiré le titre ‘The Lake Isle of Innisfree’ sur le précédent album.
L’ouverture de "Spiritus Mundi" se fait avec ‘The Second Coming’, titre issu d’un des plus célèbres poèmes de Sir Yates, et que nous qualifierons de mise en bouche plutôt quelconque musicalement parlant : la mélodie peine à décoller et à embarquer l’auditeur avec elle, peut-être aussi à cause de sonorités de claviers quelque peu kitsch. Heureusement, cette entame mi-figue mi-raisin ne préfigure en rien la suite, et ‘Sailing to Byzantium’ va immédiatement remettre les pendules à l’heure, en nous proposant une musique digne du meilleur de Fish. Alors certes, même si son timbre de voix s’en rapproche, Nad Sylvan ne possède pas la puissance de feu du futur retraité (il en a par contre encore les aigus lui !), mais la construction de ce titre et sa montée progressive en rythmique et en puissance est carrément jouissive. Les instruments s’ajoutent les uns après les autres en de multiples couches sonores et mélodiques et les accompagnements symphoniques avec des cuivres rappelleront quelques bons moments aux aficionados d’Alan Parsons Project.
Les plages suivantes continuent dans cette veine, mêlant sonorités acoustiques et folk, orchestrations symphoniques et quelques sonorités électriques finalement plutôt discrètes, soutenues en revanche par une basse dont le nom des titulaires (Tony Levin et Jonas Reingold) suffit à lui seul à en décrire la qualité. Le final proposé par ‘The Fisherman’ (simple coïncidence ou clin d’œil appuyé ?) résume de fort belle manière cet ensemble de titres au parfum vraiment agréable.
Petite parenthèse légèrement décalée en milieu d’album, ‘To an Isle in the Water’ opère dans un genre plutôt minimaliste complètement charmant : une simple voix accompagnée par une guitare 12 cordes et quelques nappes de claviers, le tout au service d’une mélodie monocorde enluminée par quelques passages dans les aigus et des chœurs, met en place une ambiance de sieste au soleil, plutôt bien vue.
Ami lecteur arrivé au bout de cette chronique, si l'oeuvre en solitaire de Nad Sylvan était loin de faire l'unanimité au sein de la rédaction, il faut avouer que "Spiritus Mundi" laisse un véritable goût de trop peu, de par sa durée vinylique d’une quarantaine de minutes. En espérant que ce virage se confirme par la suite !
Plus d'information sur
http://www.nadsylvan.com/
LISTE DES PISTES:
01. The Second Coming - 7:00 02. Sailing To Byzantium - 6:41 03. Cap and Bells - 4:47 04. The Realists - 2:18 05. The Stolen Child - 4:58 06. To An Isle In The Water - 4:36 07. The Hawk - 4:09 08. The Witch and The Mermaid - 1:57 09. The Fisherman - 5:28 10. You’ve Got To Find A Way - 5:55 11. To A Child Dancing In The Wind - 5:08
FORMATION:
Andrew Laitres: Chant Kiwi Te Kanna: Hautbois, Flûte Chinoise Nad Sylvan: Chant Steve Piggot: Guitares Jonas Reingold: Basse / Invité Mirkko Demaio: Batterie / Invité Steve Hackett: Guitares / Invité Tony Levin: Basse / Invité
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