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""Turn Up That Dial" voit Dropkick Murphys revenir vers des territoires euphorisants et festifs traduisant sa colère et racontant les histoires de la rue avec une énergie positive et contagieuse."
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4/5
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Avec neuf albums depuis 1996, Drokick Murphys est incontournable dans le paysage musical mais également politique américain. Alors que les maitres du punk celtique sont privés de leur raison de vivre principale en ne pouvant pas tourner depuis le début de la pandémie de Covid-19, ils nous offrent malgré tout un nouvel opus dans lequel ils déversent à la fois leur rage et leur optimisme.
Car "Turn Up That Dial" peut être classé dans la catégorie des albums qui font du bien et regonflent le moral. Bien sûr, Barr, Casey, Brennan & Co. ne manquent pas de balancer quelques salves rageuses dénonçant le nombrilisme actuel de notre société et particulièrement les réseaux sociaux (‘H.B.D.M.F’), ou la division de la société américaine à travers Donald Trump (‘Chosen Few’). Ils profitent d’ailleurs de ce titre pour adresser à l’ancien président un extrait moqueur du ‘Na Na Hey Hey Kiss Him Goodbye’ de Steam, rendu célèbre par Bananarama dans les années 80. Mais en dehors de la poignante ballade ‘Wish You Were Here’ qui rend hommage avec dignité et sensibilité au père d'Al Barr récemment disparu, tous les titres donnent une furieuse envie d’empoigner une chope de bière et de hurler à tue-tête dans un pub avec des potes.
Toutes les figures des bas-quartiers de Boston sont présentes, que cela soit ce mec qui ne peut pas s’empêcher d’enfreindre les règles (le bien nommé ‘Middle Finger’), cette femme qui n’a pas froid aux yeux et en impose (‘Queen Of Suffolk County’), cet autre homme plus ou moins rangé qui jette un regard mélancolique sur son passé de bad boy (‘Smash Shit Up’) ou ce marin fier de ses origines (‘City By The Sea’). Même l’ancien bassiste des Clash a droit à une chanson humoristique (‘Mick Jones Nicked My Pudding’) et toute cette compagnie évolue au milieu d’accordéons, de flûtes, de banjos ou de cornemuses, avec une énergie vivifiante et des refrains imparables, comme pour envoyer se faire foutre tous les emmerdeurs ainsi que la difficile période que nous traversons.
Après les douces ténèbres de "11 Short Stories Of Pain & Glory" (2017), "Turn Up That Dial" résonne comme une bouffée d’énergie positive et d’optimisme. Dropkick Murphys n’a pas son pareil pour traduire sa colère et raconter la vie des gens de la rue avec des titres euphorisants et au dynamisme contagieux. Pouvant aussi bien être traduit comme un encouragement à augmenter le volume qu'à celui d’avancer l’horloge du temps pour sortir du marasme actuel, cet opus est un parfait remède à la morosité et remplacera avec bonheur tous les antidépresseurs qui pourraient vous tenter.
Plus d'information sur
LISTE DES PISTES:
01. Turn Up That Dial - 3:43 02. L-ee-b-o-y - 3:24 03. Middle Finger - 2:35 04. Queen Of Suffolk County - 3:52 05. Mick Jones Nicked My Pudding - 2:38 06. H.b.d.m.f. - 4:08 07. Good As Gold - 3:21 08. Smash Shit Up - 3:48 09. Chosen Few - 3:32 10. City By The Sea - 3:47 11. I Wish You Were Here - 4:23
FORMATION:
Al Barr : Chant James Lynch: Chant / Guitares Jeff DaRosa: Guitares / Banjo, Mandoline Ken Casey: Chant / Basse Matt Kelly: Guitares / Batterie / Bodhran Tim Brennan: Guitares / Accordéon, flûte de pan, violon
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STAFF:
4/5 (3 avis)
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DERNIERE INTERVIEW
DRÔPKICK MURPHYS (15 NOVEMBRE 2016)
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De passage à Paris pour la promotion de leur neuvième album "11 Short Stories of Pain & Glory", nous avons rencontré le guitariste du groupe Tim Brennan pour un large tour d'horizon de la carrière des Drôpkick Murphys...
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