Le son est toujours aussi énorme, à la hauteur de ce que l’on attend d’un péplum métallique à la fois régressif et jouissif porté par des envahisseurs en cosplay. Les chansons aplatissent tout sur leur passage et sont de véritables hymnes portés par les envolées testostéronées du (attention spoiler) chanteur de Serenity Georg Neuhauser. Mais pas d’après leur site internet, en tout cas.

Du bien nommé ‘We Are The Fire’ à l’épilogue ‘Where Dreams Die’, les pistes s’enchainent comme autant de victimes d’une guerre de pouvoir où les empereurs sont sanguinaires (‘Ave Roma’), les combattants grecs impitoyables (‘Sparta, Pt.II’) et les Vikings étrangement séduisants sous leurs atours sauvages (‘Ragnar’). La surprise n’est pas forcément de mise, tout comme la retenue ou la subtilité, mais ce n’est pas le propos. Il est question ici d’un monde fantastique où des rois trépassés vêtus de fourrures et d’instruments de musique contondants viennent ravir les foules, dans tous les sens du terme.