Je dois avouer que le nom de Martin Briley ne m'était guère familier avant de glisser ce CD dans son lecteur et un coup d'oeil préalable à sa biographie éclaire le parcours du personnage. Au rang de ses collaborations, rien que du lourd : Meat loaf (je ne pouvais pas la rater), Michael Bolton, Pat Benatar...et Céline Dion entre autres !
Lorsque l'on sait qu'il a démarré la musique à l'âge de 10 ans, enregistré dans les plus prestigieux studios (Abbey Road) et au vu des références artistiques, on devine que côté musique le britannique sait de quoi il parle et effectivement nous avons affaire à un artiste complet puisque sur cet album, il s'occupe de tout, instruments et production.
Et la musique dans tout ça ? C'est simple : Imaginez-vous cheveux au vent , dans un superbe cabriolet, roulant tranquillement sur une route dégagée sous un doux soleil, de préférence californien : Vous êtes alors dans les meilleures dispositions pour apprécier la "Briley music" (PS : A défaut de luxueuse limousine, une chaise longue sur un balcon peut aussi faire l'affaire) : Mélodies sucrées, arrangements soignés, une voix qui rappelle par moments un certain Phil Collins ("Me and my invisible friend").
La musique brille par de multiples facettes, tour à tour pop ("It comes in waves", "Invisible"), rock ("Church of Disney"), west coast ("I don't think she misses me at all"), blues ("The massage"), l'album est le reflet des goûts variés de l'artiste, qui, vous l'aurez deviné, n'est pas un énervé.
Tout les amoureux du style et au-delà tout ceux, larges d'esprit et d'oreilles, qui voudront découvrir cet univers musical plus soft que la moyenne des albums chroniqués dans ces colonnes prendront un vrai plaisir à siroter un à un ces titres longuement peaufinés et toujours très accocheurs. Une bonne alternative entre deux albums plus électriques...
En ce qui me concerne, je suis sous le charme...et je vais de ce pas installer ma chaise longue...