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""Those We Don’t Speak Off" se doit d’être dégusté dans sa globalité, offrant à l’auditeur 50 minutes de pure beauté musicale, comme une friandise addictive qui viendrait délicatement caresser les neurones."
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4/5
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S’il fallait trouver quelques points positifs à la pandémie mondiale qui nous frappe depuis mars 2020, c’est peut-être paradoxalement du côté de la production musicale qu’il faudrait se tourner puisque de nombreux groupes, plutôt que de se résoudre au désœuvrement en raison de l’annulation de leurs tournées, ont profité de l’occasion et de la facilité à se partager de la musique à distance pour mettre en chantier des albums pas forcément prévus ou du moins planifiés. C’est notamment le cas de Auri pour qui le report de la tournée destinée à porter sur scène le neuvième album de Nightwish, "Human II Nature", a permis au trio de se plonger dans la réalisation de son deuxième album, dans une formule où Tuomas Holopainen, Troy Donockley et Johanna Kurkela ont également invité Kai Haito, batteur de son état au sein de… Nightwish, pour apporter quelques percussions bien senties (‘The Duty of Dust notamment’).
Après un premier album qui posait les bases du style développé dans ce side-project, "Those We Don’t Speak Of" vient affirmer de manière plus convaincante une musique faite d’atmosphères et d’émotions, portée par les deux piliers que sont la voix enchanteresse de Johanna Kurkela et les instruments celtiques de Troy Donockley.
Après une ouverture toute en vocalises soutenues par des claviers très atmosphériques où la sobriété contraste avec l’emphase symphonique habituelle que l’on trouve au sein de Nightwish, le côté folk celtique prend son envol avec ‘The Valley’. La mélodie est belle à en tomber, l’interprétation toute en sobriété vient coller des frissons dans le dos et les arrangements soignés convient à un voyage onirique qui vient marcher dans les traces de Blackmore’s Night. Une nouvelle fois, Tuomas Holopainen exprime tout son talent de mélodiste ainsi que sa capacité à trouver des arrangements symphoniques splendides qui dépeignent un univers rempli de rêveries. Et ceci ne se dément pas tout du long de l’album, si bien qu'il est difficile de ressortir une plage plus qu’une autre tant l’ensemble se veut cohérent. Toutefois, ‘Light and Flood’, plage instrumentale composée par Troy Donockley et qui semble tout droit sortie du deuxième CD de "Human II Nature", puis ‘Pearl Diving’ qui commence de manière très aérienne avant de se terminer de façon très grandiloquente avec une guitare oldfieldienne en arrière-plan, ou encore ‘Kiss the Mountain’ qui n’aurait pas déparé sur un (bon) album d’Enya, méritent d'être cités.
Mais foin de détails, "Those We Don’t Speak Off" se doit d’être dégusté dans sa globalité, offrant à l’auditeur 50 minutes de pure beauté musicale, comme une friandise addictive qui viendrait délicatement caresser les neurones et distiller ses bienfaits à l’ensemble de l’organisme.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/aurlband
LISTE DES PISTES:
01. Those We Don't Speak Of 02. The Valley 03. The Duty Of Dust 04. Pearl Diving 05. Kiss The Mountain 06. Light And Flood 07. It Takes Me Places 08. The Long Walk 09. Scattered To The Four Winds 10. Fireside Bard
FORMATION:
Johanna Kurkela: Chant / Alto Troy Donockley: Guitares / Claviers / Bouzouki, Cornemuse, Low Whistles, Aerophone, Bodhran Tuomas Holopainen: Claviers Kai Hahto: Batterie / Invité / Percussions
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