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"Moins réussi que ses prédécesseurs, "Resurrection Day" montre un Rage en petite forme, qui vit en partie sur ses acquis et qui ne propose que quelques bons titres."
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3/5
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Continuant une course folle, Rage est de retour à peine plus d’un an après
"Wings Of Rage". Mais ce rythme use, Marcos Rodriguez a déserté le
navire courant 2020 et a été remplacé par deux guitaristes, Jean
Bormann et Stefan Weber, faisant de Rage un quatuor pour la première
fois depuis plus de 20 ans. Foncer est une chose honorable mais
risquée. La carrière de Rage est homogène mais à force d’aller
vite avec 25 albums au compteur, le groupe peut finir par se prendre
les pieds dans le tapis, le départ de Rodriguez étant inquiétant
tant le guitariste avait fait du bien au groupe en l’aidant à
rester pertinent. Le petit nouveau se nomme "Resurrection Day", il est
porté par une pochette classique mais aux couleurs trop criardes.
Après
une intro symphonique classique, Rage balance deux excellents titres
avec ‘Resurrection Day’ et ‘Virginity’. Portés par un Peavy
au top, ils alternent les ambiances avec
des refrains accrocheurs et des passages speed réjouissants. Le duo
de guitaristes se fait plaisir et envoie d’excellents riffs et
soli et on apprécie la touche orchestrale sur la première. Mais ensuite le disque patine et joue les montagnes russes, Rage perdant
le petit truc qui faisait la différence et captait l’attention.
De fait pas mal de titres se font poussifs. ‘Arrogance And Ignorance’,
‘Main In Chains’ et ‘Extinction Overkill’ plombent
l’ambiance. Longs et trop heavy, ils manquent cruellement
d’accroche, montrant un groupe bien peu inspiré. ‘A New Land’
et ‘Black Room’ sont moins mauvais, se situant dans le
ton mélodique du Rage de ces dernières années mais avec des
longueurs et aussi une impression de copié/collé, piège difficile
à éviter après tant d’albums. Ils n’ont rien de désagréable mais s’oublient rapidement.
Mais - et heureusement pour ses auteurs - il y a des lueurs au milieu de ce
sombre tableau. ‘Monetary Gods’ et ‘The Age Of Reason’ sont
bien plus inspirés avec un bon équilibre entre force heavy quasi
thrash et mélodies imparables. Les refrains sont soignés et
accrocheurs et les soli de haute volée. Et il y a ‘Traveling
Through Time’ qui permet au disque d’obtenir la moyenne.
Différent du Rage classique, le titre penche vers un ton médiéval
et épique digne de Running Wild. Peavy s’y fait conteur séduisant
et on savoure un excellent refrain qui donne envie de lever le poing.
Malgré ces sursauts et un bon début, "Resurrection Day" reste un cru fort
moyen de la part d’un Rage qui nous a habitués à bien mieux. Le
groupe allemand gagnerait sans doute à plus prendre son temps pour
revenir en pleine forme et faire oublier ce petit faux pas.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/rageofficialband
LISTE DES PISTES:
01. Memento Vitae (Overture) - 1:14 02. Resurrection Day - 4:18 03. Virginity - 3:41 04. A New Land - 3:49 05. Arrogance And Ignorance - 5:00 06. Man In Chains - 4:36 07. The Age Of Reason - 4:22 08. Monetary Gods - 3:54 09. Mind Control - 4:14 10. Traveling Through Time - 4:13 11. Black Room - 4:49 12. Extinction Overkill - 5:52
FORMATION:
Jean Bormann: Guitares Peter "Peavy" Wagner: Chant / Basse Stefan Weber: Guitares Vassilios 'lucky' Maniatopoulos: Chant / Batterie
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(1) AVIS DES LECTEURS
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Personnellement, je trouve cet opus de très bonne qualité. Rage est un groupe qui n'a ,à mon sens, pas la place et la reconnaissance qu'il mérite car la qualité est très souvent au rendez-vous et ce, malgré une carrière très longue et des sorties très régulières.
L'album s'écoute d'une traite avec enthousiasme et même plaisir. Oui, de plaisir, il est question avec des mélodies souvent imparables et des joutes guitaristiques plutôt inspirées et même jouissives. Parmi les titres cités, comme étant de piètre qualité, on trouve "Man in Chains" au riff enlevé, une intro inquiétante qui nous met dans une ambiance que je trouve fort agréable. Parmi les autres morceaux que j'apprécie particulièrement, se trouvent "Resurrection Day", "The Age Of Reason", "Monetary Gods" ou encore "Black Room", power balade joliment orchestrée.
Le retour à deux guitaristes est donc une bonne nouvelle et permet à Rage de ne pas perdre en inspiration et en joie. Bravo à Peavy pour sa persévérance.
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
3.5/5 (2 avis)
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STAFF:
3.5/5 (2 avis)
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