Parti de Milan pour conquérir les Etats-Unis, Fabrizio Grossi est l’archétype du héros de conte de fées. Ici point de dragons à occire ou de charmante demoiselle à sauver, rien que la chance à dompter et les mélodies à capturer.
Bassiste et producteur, ses collaborations deviennent un véritable bottin mondain où l’on croise Steve Vai, Steve Lukather, Billy Gibbons, Alice Cooper, Joe Bonamassa et beaucoup (beaucoup !) d’autres. Il est donc logique que celui qui signe aujourd’hui son premier opus en tant qu’auteur-compositeur-interprète se retrouve bien entouré.
Spoiler alert : C’est le cas.
La rythmique doit être impeccable pour tout bassiste qui se respecte et on peut entendre l’assise irréprochable des incontournables Stephen Perkins (Jane’s Addiction) et Kenny Aronoff (John Mellencamp, Tony Iommi, Rod Stewart...) derrière les fûts. Les guitares sont tenues par un certain Derek Day, jeune prodige américain qui n’a rien à envier à ses illustres prédécesseurs et fait des étincelles dès le premier titre, ‘Slave To My Rhythm’, rivalisant tout au long du disque avec l’harmonica bluesy de Chris LeRoi Hansen.
Si l’on ajoute à cela les voix invitées à venir surfer sur les groove du maître de cérémonie, comme Diimond Meeks qui dynamite ‘Soul Intervention’ ou ‘Radio’, et Bette Smith qui convoque Tina Turner pour donner son âme sur la ballade soul ‘With Or Without You’, on obtient un album qui rend hommage aux musiques des années 60/70 telles le rhythm & blues, le funk, le rock, la soul ou le reggae mais avec un son actuel et un enthousiasme communicatif.
Bon, il arrive quand, ce volume 2 ?