Grâce à Metal Mind, la Pologne est en passe de devenir la destination privilégiée pour les groupes européens souhaitant immortaliser sur DVD leur spectacle. Après Anathema, Arena, John Wetton ou encore Quidam, c’est au tour de Galahad de nous proposer leur live enregistré à Katowice dans le magnifique théâtre Wyspianski.
Il faut, avant d’aller plus loin dans cette chronique, souligner l’originalité pour un groupe de définir une set-list sur un album qui n’est pas encore sorti. En effet, un peu plus de la moitié des morceaux joués ici sont tirés de l’album « Empire Never Last » qui n’arrivera dans les bacs que quelques mois plus tard. Un exercice peut être pas si risqué que l’on pourrait le croire.
Mais qu’est ce que Galahad en concert ? Un concentré d’ambiances ? Une boule d’énergie musicale ? Une couleur de cheveux ? Et si Galahad, c’était tout cela…
Le premier atout de cette formation est sans conteste son don pour vous plonger immédiatement dans les multiples atmosphères qui se dégagent des différentes compositions. A grand renfort d’électronique et de plages synthétiques planantes, Galahad nous entraîne dans un univers néo-progressif unique. Il faut reconnaître qu’ils sont de plus aidés par les superbes jeux de lumière illuminant non seulement la scène mais aussi le public.
Le second point fort de Galahad vient du plaisir qu’il nous fait partager en jouant une musique qu’il aime et qu’il vit. Mention spéciale à Stuart Nicholson qui s’avère être un excellent « frontman » et qui brille par sa prestation vocale et l’énergie qu’il dégage…
Techniquement, Metal Mind ayant l’expérience, c’est un sans faute. Le son est parfaitement distribué en 5.1 et la qualité vidéo est excellente sur grand plasma. Les prises de vue sont variées avec des cadrages efficaces sur les différents instruments/musiciens et des cadrages très larges permettant d’apprécier la splendeur du théatre lorsqu’il est baigné de halos lumineux.
S’ajoutent évidemment au concert les bonus habituels que sont les galeries d’images, l’interview et un petit « documentaire » sur la tournée.
« Resonance » a ainsi de très sérieux atouts pour plaire à la majorité des amateurs de rock néo-progressif. Il montre un groupe attachant qui prend son pied à jouer une musique qui le fait vibrer et surtout il arrive à emporter le spectateur dans un tourbillon de sensations particulièrement agréables. Si Galahad se déplace un jour en France pour un concert, soyez certain que j'y serai.