BATTLE BEAST: Circus Of Doom (HEAVY METAL) : avis / chronique à lire sur Music Waves

Après la carton mélodique de "No More Hollywood Enddings" en 2019, revoici les Finlandais de Battle Beast avec un nouvel album, un "Circus Of Doom" très attendu puisque les Scandinaves se sont imposés comme les fers de lance de ce metal mélodique moderne tellement en vogue.

À l'instar de Beast In Black, la bande de Noora Louhimo s'appuie sur la toute puissance de la voix de sa chanteuse charismatique, celle des riffs énergiques et celle des mélodies imparables qui émaillent ses créations depuis près d'une décennie désormais. Les premiers titres nous promettent encore des tendinites cervicales à force de headbangs frénétiques avec les tempos enlevés de 'Circus Of Doom' et le refrain imparable de 'Wings Of Light'. Les Finlandais nous emmènent en terrain conquis, sans grande surprise mais avec une grande maitrise de leurs points forts.

La magie mélodique du combo opère à nouveau sur ce "Circus Of Doom" avec des mélodies immédiates à fredonner dès la première écoute et qui ne quittent plus l'esprit dès les suivantes. Parmi les plus marquantes, les couplets magnifiques des mid-tempos 'Master Of Illusion' et 'Where Angels Fear To Fly' assez semblables, 'Armageddon' qui rappelle Dynazty pour ses différentes tonalités vocales, ou encore 'Road To Avalon' et son accélération progressive. Malgré tout, les structures des morceaux sont assez prévisibles avec des claviers parfois un peu kitsch qui accompagnent les riffs et des solos courts mais bien dans le ton des titres.

J'en vois déjà quelques-uns au fond qui raillent la facilité des mélodies ou l'apparente pauvreté instrumentale. Certes, Battle Beast n'a jamais brillé par la virtuosité de ses protagonistes ; les rythmiques sont souvent binaires et certaines ficelles de composition et d'écriture sont un peu grosses, laissant même s'installer quelques répétitions dans des enchaînements mélodiques, sur les couplets en particulier. Mais sa force est ailleurs. D'abord et toujours dans la formidable énergie de Noora Louhimo, son timbre incomparable, sa technique parfaite et sa puissance vocale ahurissante. Dans la facilité ensuite qu'a le groupe à pondre des tubes : ils s'enchaînent encore ici à une fréquence folle jusqu'à 'The Place That We Call Home' au refrain à la Nightwish et au final frénétique.

Le rythme ne faiblit pas une seconde et les 42 minutes de l'album passent en un instant. Forcément, la recette ne surprend plus personne mais elle fonctionne de la première à la dernière mesure avec une efficacité imparable grâce aux riffs effrénés, aux vocaux incomparables et aux mélodies immédiates. Il faudra donc être amateur de metal mélodique pour apprécier pleinement ce "Circus Of Doom" qui a tout pour rester longtemps dans nos playlists.

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