CITY OF LIGHTS: Before The Sun Sets (HARD ROCK MELODIQUE) : avis / chronique à lire sur Music Waves

Le label Frontiers a enfanté un nouveau rejeton. Ce dernier nous vient du Royaume-Uni bien qu’un seul de ses musiciens soit natif de la perfide Albion. Il s'agit de Neil Austin, auteur-compositeur, adepte de la six cordes, et coconcepteur du groupe avec Manos Fatsis, frontman grec ayant œuvré chez Odyssey Desperado. "Before The Sun Sets" arrive dans nos bacs en ce mois de février. Et bien entendu, puisque Frontiers s’en est fait le porte-drapeau, il s’agit de hard rock mélodique.

Les deux hommes ne sont pas les seuls à la barre de la goélette. Ils ont fait appel à un autre duo pour les seconder, suédois celui-ci : les deux frères Robin (basse) et Mats Eriksson (batterie), tout droit sortis de chez Degreed et auteurs d’un récent fort bon album. Ici, la cohabitation des peuples donne naissance à un mélange entre le hard FM anglo-américain des 80’s et les tendances plus pêchues du hard rock mélodique suédois fort prisé aujourd’hui.

Sans surprise, ce "Before The Sun Sets" ne révolutionne aucunement le paysage musical actuel du hard rock easy listening. Mélodies addictives, mid-tempi majoritaires et claviers bien présents, on connaît la musique tout comme ses paroles qui parlent d’amour, encore et toujours. Ici, la moitié des titres contient les mots "heart" ou "love", quand il ne s’agit pas d’un prénom féminin ! Rien d'original donc, mais il faut tout de même rendre grâce à Austin et ses quelques invités, car leurs jeux de guitares sont loin de passer inaperçus. Par ailleurs, il convient également de signaler le travail effectué sur les chœurs, omniprésents et qui renforcent, avec emphase et juste proportion, les refrains assénés.

Les fans du genre croiseront sur ce premier album quelques amis de longue date, comme Bon Jovi sur la partie apaisée d’un 'Heart’s On Fire' qui prend du punch par la suite, Joe Lynn Turner sur la power ballad 'Heat Of The Night' grandiloquente à souhait, sans oublier Toto et Europe sur le fort chaloupé 'Dying Light'. Les fleurons de cet opus sont les trois up-tempi. L’énergique 'Racing On The Redline' qui ouvre les hostilités et trompe sur la marchandise car la suite est moins virulente, 'Snake Eyes' qui muscle son jeu sur un refrain scandé qui claque comme un fouet, et le hit 'Midnight Club' où City Of Lights démontre son savoir-faire en matière de titre au souffle porteur.

"Before The Sun Sets" plaira aux suiveurs des sorties proposées dans le genre, et à un rythme frénétique, par Frontiers. L’opus les accrochera immédiatement, mais ils passeront au suivant rapidement. De nos jours, seuls les groupes au caractère plus marqué voient leurs productions résister aux écoutes en boucle. Malgré des qualités indéniables, ce ne sera vraisemblablement pas le cas de City Of Lights avec ce premier essai.

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