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"Tout en gardant ses attaches 70’s, Kaipa propose un bon album de rock progressif moderne à la production soignée."
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4/5
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Cinq années se sont écoulées depuis la parution de "Children of The Sounds". Toujours conduit par Hans Lundin, le groupe suédois Kaipa nous emmène pour une promenade sylvestre ("Urskog"= forêt primitive), avec des titres pour la plupart écrits en 2018 et en gardant quasiment la même formation, leur batteur habituel étant indisponible a été remplacé par le Londonien Darby Todd, une pointure qui a travaillé entre autres pour Devin Townsend et Gary Moore.
Et ce nouvel apport est loin d’être anodin. Kaipa reste bien sûr solidement amarré à un progressif largement influencé par les seventies, avec toute l’inventivité que cela sous-entend, mais la batterie apporte ici un dynamisme et un groove nouveaux. Avec Jonas Reingold (Karmakanic) qui imprime sa patte à la basse, le groupe détient une section rythmique de premier plan qui lui permet même des incursions plus jazzy (la partie centrale de ‘The Frozen Dead of The Night’, entre autres). La longueur des morceaux (le plus court dépasse les 6 minutes) permet de varier intelligemment les registres, évitant ainsi tout ennui.
Au petit jeu des influences, l’auditeur reconnaît évidemment les compatriotes, The Flower Kings en tête mais également Moon Safari pour le côté plutôt enjoué des parties vocales, plus harmonisées que par le passé. Par petites touches on entend également Yes (le timbre clair de Patrik Lundström n’y est pas pour rien), Kansas pour le violon virevoltant de ‘In The Wastelands of My Mind’ (seule caution vaguement folk de l’album), et même Keith Emerson dans les coups de synthé.
"Urskog" est un disque à forte dominante instrumentale, ce qui est bien vu car les parties vocales ne sont pas le point fort du groupe. Sur ‘In The Wastelands on My Mind’, le timbre d’Aleena Gibson a une tonalité enfantine qui peut devenir crispante dans les aigus, et d’une manière générale, ce n’est pas dans les parties chantées que Kaipa s’exprime le mieux, mais bien dans les longs développements instrumentaux qui sont soigneusement enchaînés dans une intéressante diversité. Mentions spéciales au morceau d’ouverture, archétype des constructions seventies, à l’instrumental ‘Wilderness Excursion’ et au coup de sax sur un rythme ternaire dans ‘The Bitter Setting Sun’.
Tout en gardant ses attaches 70’s, Kaipa propose un bon album de progressif moderne à la production soignée, bel exemple d’adaptation actuelle d’une époque qui a ouvert pas mal d’horizons.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/kaipa.music
LISTE DES PISTES:
01. The Frozen Dead of the Night - 18:52 02. In A World of Pines - 10:04 03. Urskog - 7:57 04. Wilderness Excursion - 8:57 05. In the Wastelands of My Mind - 6:13 06. The Bitter Setting Sun - 15:20
FORMATION:
Aleena Gibson: Chant Darby Todd: Batterie Hans Lundin: Claviers / Choeurs Jonas Reingold: Basse Patrik Lundström: Chant Per Nilsson: Guitares
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