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"Musicalement très riche, "Song From the Hard Shoulder” fait oublier les deux dernières productions mitigées de The Tangent."
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4/5
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Dans sa vingtième année d’existence, le bébé d’Andy Tillison, The Tangent, troupe aux contours variés depuis son origine, propose un douzième album studio en forme de retour aux sources du rock progressif et de ses années fastes : trois plages de durée supérieure à 16 minutes, plus une quatrième de même durée en bonus, reprise augmentée d’un titre de UK, et un single isolé de quatre minutes, placé là comme la réponse à un jeu de "cherchez l’intrus".
Avec un line-up inchangé depuis trois albums, le successeur du décrié "Auto-Reconnaissance", album illustrant la propension désagréable d’Andy Tillison à transformer ses productions en arène politique en oubliant au passage le côté mélodique, débute par un premier titre (forcément) inspiré par la pandémie et la solitude générée par le confinement, solitude que l’on retrouve directement sur l’artwork. En revanche, l’artiste explique clairement que les trois titres principaux se révèlent complètement indépendants les uns des autres dans leur contenu, pouvant s’apparenter chacun à un album différent.
Les premières minutes de ‘The Changes’ nous emmènent dans une ambiance soft-jazz feutrée, où les instruments posent délicatement leur partition sur une rythmique lente, se réunissant ensuite dans un chorus électrique proposant une première indication sur la complexité proposée tout au long de ce premier titre épique. Les instrumentistes sont de toute première qualité et le format leur permet d’exprimer tout leur talent, avec une première mention spéciale pour Luke Machin dont le solo de guitare illumine le final.
‘GPS Vultures’ est quant à lui complètement instrumental, clin d’œil appuyé à ‘GPS Culture’ - morceau publié sur l’album "A Place in the Queue" - et dont cette longue plage reprend quelques petits bouts de thèmes de l’époque, que les habitués des productions du groupe reconnaîtront sans coup férir. Dans la première partie, les débats sont menés par l’orgue Hammond, avant une partie centrale aux accents psychédéliques, avant que la guitare ne prenne le relais pour emmener tout ce petit monde à la dextérité à nulle autre pareille dans une farandole débridée faisant feu de tout bois.
Dans un registre plus imagé bien que très sombre, ‘The Lady Tied to the Lamp Post’ conte l’histoire d’une femme sans-abri, manière introspective de s’interroger sur notre rapport aux autres et à notre société égoïste. La musique offre une multitude de contrastes entre passages très sombres voire plaintifs, et moments lumineux d’espoir. Au milieu de tout cela est laissée une belle place à la basse de Jonas Reingold, notamment mis en lumière lors d’un solo de toute beauté.
Musicalement très riche, "Song From the Hard Shoulder" efface les deux dernières productions mitigées de The Tangent. Et même si le chant d’Andy Tillison reste très quelconque, la qualité des instrumentistes et la place qui leur est laissée pour s’exprimer font que ce nouvel album procurera de nombreuses écoutes goûteuses, le temps d’en assimiler toutes les subtilités.
Plus d'information sur
https://fr-fr.facebook.com/groups/alltangentmembers/
LISTE DES PISTES:
01. The Changes - 17:06 02. The GPS Vultures - 17:01 03. The Lady Tied To The Lamp Post - 20:52 04. Wasted Soul - 4:40 05. In The Dead Of Night (Bonus) - 16:11
FORMATION:
Andy Tillison: Chant / Claviers Jonas Reingold: Basse Luke Machin: Chant / Guitares Steve Roberts: Batterie Theo Travis: Saxophone, Flute
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(0) AVIS DES LECTEURS
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(2) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
4.2/5 (6 avis)
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STAFF:
4/5 (2 avis)
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DERNIERE INTERVIEW
THE TANGENT (7 MARS 2008)
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C’est en toute urgence que Music Waves a dépêché Ping Ping qui s’est fait le porte-parole de vos questions à la tête pensante de The Tangent Andy Tillison.
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