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"Avec ce "Brotherhood", Sinner fait plaisir aux amateurs de gros riffs et de soli endiablés ainsi qu'aux fans de Thin Lizzy."
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4/5
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Il s’en est passé du temps depuis 1982 et la sortie de "Wild 'n’ Evil", premier album de Sinner, du temps et des opus, 18 au total. "Santa Muerte", le dernier en date des Allemands, remonte à trois ans. Moins réussi que "Tequila Sunrise" son prédécesseur, l’œuvre a néanmoins contenté les adeptes de Thin Lizzy et de heavy rock d’outre-Rhin. Ces derniers peuvent aujourd’hui se pencher sur "Brotherhood", nouvelle production de la bande de Matt.
Le quinquagénaire a reconduit le même équipage que sur "Santa Muerte". Cependant, la petite famille s’est agrandie de plusieurs invités prestigieux. Quelques fines voix sont venues participer à la fête pour épauler au micro Monsieur Sinner : Martensson (Eclipse), Sheepers (Primal Fear), Romero (Lords Of Black) et Englund (Evergrey). Autant dire que question envolées vocales, ce "Brotherhood" est pour le moins tonitruant.
Le style du combo reste calé dans ses bottes et ça ne surprendra personne. Qu’importe les modes qui vont et qui viennent et les vadrouilles du maître des lieux chez Primal Fear ou Voodoo Circle, Sinner est son bébé et il le sustente des sons de ses idoles. Ainsi, une fois de plus, l’ombre de la bande de Phil Lynott plane parfois sur les plaines de heavy metal à l’allemande de cette production, dont Pretty Maids n’est également guère éloigné.
L’œuvre recèle quelques pépites au milieu de morceaux de qualité linéairement correcte. Il est à noter que la quasi-totalité des titres les plus brillants se rapprochent de Thin Lizzy. Plus mélodieux et moins basiques, mais pas forcément moins puissants que leurs congénères, ils sortent des sentiers battus et rebattus d’un metal fracassant mais rudimentaire qui attache plus d’importance à la puissance de ses riffs qu’à la qualité de ses envolées mélodieuses.
Le peuple hard rocker trouvera donc aisément de quoi se démettre les cervicales sur cet opus. Mais, pour ce qui est des compositions marquantes, il devra se contenter d’un demi-album qu’il écoutera en mode bis repetita à condition d’apprécier les deux vénérables combos précités. Parmi ces satisfactions, mettons en relief l’énergique 'Bulletproof', tout comme le sensationnel titre éponyme qui s’avère être un véritable hommage à la bande de Phil Lynott. Citons également la ballade '40 Days And 40 Nights' et le magistral et long break instrumental de 'The Man They Couldn't Hang'.
In fine, ce "Brotherhood" enchantera les amateurs de gros riffs et de soli furibonds, et accrochera pour partie les mélomanes plus attirés par les finesses mélodieuses de Lizzy et des Maids. Matt Sinner, tout en se faisant plaisir en honorant ses idoles, satisfera probablement un large public avec cet opus aux deux visages.
Plus d'information sur
http://www.matsinner.de/
LISTE DES PISTES:
01. Bulletproof 02. We Came To Rock 03. Reach Out 04. Brotherhood 05. Refuse To Surrender 06. The Last Generation 07. Gravity 08. The Man They Couldn't Hang 09. The Rocker Rides Away 10. My Scars 11. 40 Days 40 Nights 12. When You Were Young (THE KILLERS Cover) (Bonus Track (physical only!)
FORMATION:
Alex Scholpp: Guitares Markus Kullmann: Batterie Matt Sinner: Chant / Basse Tom Naumann: Guitares
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