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"Puissant, mélodique et varié, "Automaton" installe Crashdïet sur les sommets d’un genre pourtant encombré mais qui trouve ici un de ses maîtres."
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5/5
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Il a toujours été très compliqué d’entamer la présentation d’un nouvel album de Crashdiet sans évoquer au préalable un changement de line-up. Heureusement, Gabriel Keyes est toujours en place derrière le micro après un "Rust" qui avait frappé fort lors de sa sortie. Quatrième chanteur en cinq opus, le frontman semble enfin stabiliser une formation qui manque moins de talent que d’équilibre. Malheureusement, alors qu’il a enregistré toutes les parties du nouvel opus qui déboule sur nos platines en cette année, c’est au tour du batteur Eric Young de quitter (momentanément ?) le quatuor suédois au sein duquel il est remplacé par Lacu (ex Hanoi Rocks). La désormais incontournable tirade sur le changement de personnel étant réalisée, il est temps de s’arrêter sur une nouvelle galette qui confirme une autre tradition de Crashdiet, celle de la qualité supérieure.
En effet, il est impressionnant de constater à quel point la bande de Martin Sweet réussit à maintenir un niveau élevé à chacune de ses parutions discographiques malgré son instabilité de personnel. Avec "Automaton", les Scandinaves semblent même avoir monté le niveau d’exigence avec une production sans faille, un talent renouvelé pour les refrains imparables, un Gabriel Keyes qui fait preuve d’une fabuleuse capacité à moduler son chant au service de chaque titre, et une variété d’approche stylistique ne se réalisant jamais aux dépens de la cohérence. Le hard-rock de Crashdiet reste reconnaissable, qu’il s’aventure sur des terres ultra-mélodiques (‘Powerline’, ‘We Die Hard’) ou qu’il s’enfonce vers un heavy puissant et sans concession (‘Dead Crusade’).
Qu’ils soient belliqueux (‘Together Whatever’), tranchants et mélodiques à la sauce des compatriotes de H.E.A.T. (‘No Man’s Land’), dotés de gros riffs dignes du Skid Row des débuts (‘Resurrection Of The Damned’) ou épicés de quelques touches indus (‘Shell Shock’), tous les titres font preuve à la fois de puissance, de mélodie, de couplets travaillés et de refrains emportant tout sur leur passage. C’est l’équilibre trouvé entre tous ces éléments qui fait l’identité du quatuor et il atteint ici un certain paroxysme qui le positionne clairement comme un des plus sérieux candidats au titre d’album de l’année dans le domaine du hard-mélodique sérieusement burné.
Si vous êtes amateurs du genre et que "Burn" vous avait secoué les articulations et d’autres parties plus intimes, il vous faut à coup sûr vous pencher sur cet "Automaton" qui procurera les mêmes sensations avec encore plus d’intensité. Malgré l’instabilité de son line-up, rien ne semble pouvoir arrêter la marche de Crashdiet vers les sommets d’un style musical pourtant encombré. Maintenant qu’il semble avoir atteint les plus hautes altitudes, il va lui falloir désormais réussir un nouveau défi, celui de s’y maintenir. Mais gageons que les Suédois ont suffisamment de talent et de détermination pour relever le challenge avec succès.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/crashdietband
LISTE DES PISTES:
01. Automaton - 0:39 02. Together Whatever - 3:50 03. Shine On - 3:39 04. No Man’s Land - 3:54 05. Darker Minds - 3:37 06. Dead Crusade - 4:39 07. Powerline (feat. Michael Starr) - 4:16 08. Resurrection Of The Damned - 3:27 09. We Die Hard - 4:22 10. Shell Shock - 3:52 11. Unbroken - 3:38 12. I Can’t Move On (without You) - 4:25
FORMATION:
Eric Young: Batterie Gabriel Keyes: Chant Martin Sweet : Guitares Peter London: Basse Michael Starr: Chant / Invité
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