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""A Model Life" est inscrit dans la continuité des albums de Lonely Robot : une pop-FM de haut de gamme aux sonorités néo progressives, extrêmement bien exécutée. Agréable, mais sans surprise."
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3/5
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A
l’origine, Lonely Robot, le projet solo de John Mitchell (Arena,
Frost*...), ne devait durer que le temps de trois albums. Seulement voilà,
travailler seul, hors des contingences imposées par un groupe, a ses
charmes. Aussi John a-t-il relancé une nouvelle fois la machine, et
c’est seulement deux ans après "Feelings Are Good" que paraît "A Model
Life", présenté comme l’album le plus personnel de son géniteur.
Fidèle
à l’esprit qui sous-tend son projet, John a épuré son line-up :
l’inamovible Craig Blundell (Steven Wilson, Steve Hackett) se charge de
la batterie et John fait tout le reste : composition, chant, cordes
(guitare, basse... et violoncelle), claviers et production. Le style
reste basé sur des sonorités néo avec une bonne présence des claviers,
mais lorgne plus vers un rock FM sophistiqué que vers le prog (pas si
loin de la tournure du "Weight of Men" de Ray Wilson, en fait), la
structure des titres restant assez formatée tout en laissant la place à
quelques envolées de guitare.
C’est
que John Mitchell a décidé de retourner vers ce qu’il sait le mieux
faire. La guitare reprend donc du grade, la plupart des morceaux étant
agrémentée de parties solistes qui mettent en valeur la précision et la
sensibilité du toucher du maître des lieux. Il est d’ailleurs dommage
que John n’ait pas poussé le curseur plus loin, la dernière pièce ‘In
Memoriam’ notamment aurait largement mérité un solo plus développé, à
l’image de ce qu’avaient par exemple fait les Italiens de Moongarden sur
le monstrueux ‘Solaris’...
Parmi les qualités de l’album, il faut
souligner le timbre bien agréable au chant (ce grain de voix bien en
évidence sur ‘Mandalay’) et une production profonde, détaillée et bien
équilibrée. La recherche sur les sonorités est également intéressante,
du bidouillage au violoncelle (l’entame de ‘Digital God Machine’) aux
touches électro (‘The Island of Misfit Toys’, atypique, dont les
errances électro ne sont pas sans rappeler celles de Mike Rutherford
avec ses Mechanics !). Craig Blundell assure la partie percussion avec
justesse (joli travail de toms sur ‘Rain Kings’ entre autres).
Compte
tenu de ces atouts, "A Model Life" s’écoute agréablement, malgré un
petit ventre mou vers la fin de l’album, la plupart des titres - hormis
l’opener ‘Recalibrating’, nettement dynamique - louvoyant dans des mid
tempos plus uniformes. Un opus dans la droite ligne des autres
productions de Lonely Robot, un peu plus intimiste mais sans grosse
surprise.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/johnchristianmitchell/
LISTE DES PISTES:
01. Recalibrating - 5:02 02. Digital God Machine - 6:08 03. Species In Transition - 6:19 04. Starlit Stardust - 5:48 05. The Island Of Misfit Toys - 4:18 06. A Model Life - 5:27 07. Mandalay - 1:56 08. Rain Kings - 6:33 09. Duty Of Care - 6:24 10. In Memoriam - 5:53
FORMATION:
Craig Blundell: Batterie John Mitchell: Chant / Guitares / Basse / Claviers
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