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""Digital Noise Alliance" voit Queesrÿche réussir le pari d'un retour au metal progressif de ses débuts."
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4/5
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Voilà maintenant près d’une décennie que Todd La Torre a dépossédé Geoff Tate du micro chez Queensrÿche. Depuis lors le combo a retrouvé de sa superbe, permettant aux trois opus auxquels le frontman a participé de recueillir moult applaudissements mérités. Le dernier en date avait vu revenir les sons progressifs caractéristiques du groupe à ses débuts. Tout heureux de voir réapparaître leurs idoles d’antan tels qu’ils les avaient quittés en 1997 avant le très controversé "Hear In The Now Frontier", les aficionados trépignent depuis trois ans dans l’attente du successeur de "The Verdict". Leur patience est enfin récompensée, "Digital Noise Alliance", seizième album de la formation, sort en effet dans les bacs en ces prémices automnaux.
Quelques changements sont à noter au sein du personnel de bord. La Torre a cessé son intérim à la batterie et l’a confié à Casey Grillo (ex-Kamelot), alors que Parker Lundgren a lâché sa guitare au profit de Mike Stone. Ce dernier est bien connu des fans de Queensrÿche puisqu’il y a usé sa six-cordes entre "Tribe" et "Take Cover". Le style musical reste conforme aux dernières velléités en date : entre heavy metal direct et pièces progressives à tiroirs, les Américains égrènent durant une heure leur savoir-faire conceptuel. Alternant moments obscurs, voire oppressants, passages éthérés, riffs telluriques et coups de dents mélodiques, ils ont, à n’en pas douter, découvert la fontaine de jouvence.
Les textes particulièrement travaillés - le combo n’était-il pas surnommé "the Thinking Man's Metal Band" ? - évoquent à titre d’exemples le décès d’un proche, les prisonniers de guerre, la pandémie et les serial-killers. Des sujets abordés, selon La Torre, non pas pour dire aux gens quoi penser, mais simplement censés faire réfléchir.
Qualitativement égaux, les onze premiers titres proposent des structures principalement progressives avec des guitares omniprésentes. Leurs interventions en solo sont des éclairs aveuglants dans la noirceur ambiante, notamment sur l’époustouflant final de 'Behind The Walls'. Dans cet océan de peine et de souffrance, seul 'Out Of Black' dispose d’une mélodie enjouée. Quant à 'Forest', il est l’accalmie de l’opus. Dans l’esprit de 'Silent Lucidity', il voit La Torre sortir de son registre en adoptant un débit plus apaisé. Il est juste dommage de retrouver en toute fin d'album une reprise de 'Rebel Yell' de Billy Idol qui arrive incongrument tel un clown dans une cérémonie funèbre.
Queensrÿche vient de réussir quatre albums de suite, voilà bien longtemps que ça ne lui était pas arrivé. Les fans de la grande époque seront ravis. Il ne fait toutefois pas bon broyer du noir au moment d’écouter cet album, sauf à vouloir soigner le mal par le mal. Mais, comme scandé dans les 60’s, "black is beautiful"...
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/queensrycheofficial
LISTE DES PISTES:
01. In Extremis 02. Chapters 03. Lost in Sorrow 04. Sicdeth 05. Behind The Walls 06. Nocturnal Light 07. Out Of Black 08. Forest 09. Realms 10. Hold On 11. Tormentum 12. Rebel Yell (Bonus Track)
FORMATION:
Casey Grillo: Batterie Eddie Jackson: Basse Michael Wilton: Guitares Mike Stone: Guitares Todd La Torre: Chant
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