|
|
|
|
"Défiant encore une fois tous les pronostics, The Dear Hunter revient en cette année 2022 avec un nouveau concept basé sur un court-métrage relatant un futur apocalyptique, et une musique plutôt inattendue."
|
4/5
|
|
|
Après un inattendu album de musique classique (ou presque), qui succédait à un tout aussi inattendu EP de grande qualité mais nous laissant quelque peu sur notre faim, cette fois c’était bien sûr : Cazey Crescenzo allait remettre en route la machine The Dear Hunter et offrir à ses auditeurs en manque la sixième (et ultime ?) partie de ces fameux Actes qui tiennent la planète progressive (et pas seulement) en haleine depuis maintenant une quinzaine d’années. Que nenni : défiant encore une fois tous les pronostics, le groupe américain revient en cette année 2022 avec un nouveau concept basé sur un court-métrage relatant un futur apocalyptique, dont les huit plages gravées sur "Antimai" décrivent autant de classes (appelées cercles) de la société composant la civilisation dont le film suit l’évolution.
Musicalement, ce nouvel album emmène là aussi dans des contrées totalement improbables et le voyage se révèle particulièrement dépaysant, si ce n’est déroutant au premier abord.
Dès l’entame proposée par 'Poverty', des hordes de cuivres apportent une coloration funky à une musique superbement rythmée par une basse très présente et une batterie proposant moult ruptures, lorgnant de manière très appuyée vers les rivages proposés par Joe Jackson. L’impression est plus que renforcée sur le magnifique 'Patrol', et le groupe va accentuer encore plus le propos en dérivant vers un R'n'B de bon aloi ('Industry').
Mais bien évidemment, Cazey Crescenzo n’abandonne pas pour autant son ambition toute progressive, et l’epic 'Luxury', tout en conservant sa coloration cuivrée, vient rappeler toute la richesse et la qualité des arrangements que ce leader est capable de proposer, apportant par exemple une note caribéenne en deuxième partie de titre par l’ajout de handpans. Vous en voulez encore ? Rendez-vous sans plus attendre sur 'Tower', en passant bien entendu au préalable par les cercles précédents, et The Dear Hunter propose une rencontre avec Earth Wind and Fire, pour un titre qui alterne passages langoureux et chœurs parfois irritants, jusqu’à une fin brutale.
Mais comme toujours avec The Dear Hunter, la qualité est telle que malgré certaines réticences initiales quant au style abordé, l’auditeur patient et curieux finit par adhérer sans réserve au propos, au risque d’une addiction certaine. "Antimai" est une nouvelle perle à ajouter à une discographie qui jusqu’à présent frise le sans-faute ou presque. Et l’on ne peut que souhaiter que cela perdure.
Plus d'information sur
http://thedearhunter.com/
LISTE DES PISTES:
01. Ring 8 – Poverty - 4:36 02. Ring 7 – Industry - 4:30 03. Ring 6 – LoTown - 6:09 04. Ring 5 – Middle Class - 8:42 05. Ring 4 – Patrol - 6:04 06. Ring 3 – Luxury - 9:42 07. Ring 2 – Nature - 4:23 08. Ring 1 – Tower - 6:45
FORMATION:
Casey Crescenzo: Chant / Guitares / Claviers / Batterie Maxwell Tousseau: Guitares / Claviers / Percussions Nick Crescenzo : Batterie Nick Sollecito: Basse Robert Parr: Guitares / Claviers
|
|
|
|
(0) AVIS DES LECTEURS
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|
|
(1) COMMENTAIRE(S)
|
|
|
|
|
|
|
LECTEURS:
3/5 (4 avis)
|
STAFF:
3.5/5 (2 avis)
|
|
|
|
|
|
EN RELATION AVEC THE DEAR HUNTER
|
|
|
|
|
|
|
AUTRES CHRONIQUES
|
|
|
|
ECOUTE EN STREAMING
|
|
|
|
AUTRE(S) CHRONIQUES CONCERNANT THE DEAR HUNTER
|
|