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"Avec "Light Up", Solstice propose une œuvre à la fois accessible et passionnante qu’il serait criminel de ne pas considérer dans la liste des galettes dignes d’intérêt."
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4/5
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Groupe mené depuis plus de 40 ans par Andy Glass et figurant parmi les formations préférées d’un certain Steven Wilson, Solstice retrouve depuis une dizaine d’années et la sortie de "Prophecy" un net regain d’activité, personnifié d’une part par une présence plus soutenue dans les différents festivals mais aussi et surtout par une production discographique bien plus régulière. C’est ainsi que "Light Up" se retrouve sur nos platines tout juste deux ans après l’excellent "Sia", avec pour la première fois une formation identique en tous points.
La première partie de l’album constituée des trois premières plages nous convie à découvrir à nouveau le style folk-prog cher à Andy Glass. 'Light Up' propose ainsi une ouverture dans un style quelque peu rétro avec son orgue Hammond omniprésent porté par une rythmique lente et syncopée sur laquelle vient prendre place un motif mélodique court répété durant 3 minutes. Arrivent ensuite les chœurs féminins caractéristiques du groupe, avant qu’une deuxième partie instrumentale typée jazz-rock ne mette la basse en avant comme pour mieux accompagner le violon enchanteur de Jenny Newman. Dans le même état d’esprit, 'Wongle No 9' installe des instants de jam entre les différents instruments avec une section rythmique de toute beauté. Celle-ci est de nouveau mise en valeur sur 'Mount Ephraim', qui délivre une rythmique impaire soutenant la danse jouée au violon dans un esprit très traditionnel. Mélange subtil totalement savoureux.
La deuxième partie de l’album voit le groupe changer légèrement d’orientation, marchant dans les traces de Iona. Le chant proposé par Jess Holland, bien plus expressif que celui de celle qui la précédait sur le poste, installe une ambiance totalement sereine, plus particulièrement sur 'Run' aux contours de mélopées soyeuses, tandis que 'Home' lui offre un écrin guitaristique très marillionesque au sein duquel Andy Glass marche dans les pas de Steve Rothery, tant dans l’accompagnement acoustique de la voix féminine que lors d’un solo conclusif de toute beauté.
Et l’ensemble se conclut par 'Bulbul Tarang' (il s’agit d’un instrument d’Asie centrale à cordes pincées et clavier), morceau de près de 11 minutes au sein duquel Solstice installe de nouveau cette atmosphère enchanteresse et envoûtante, sublimée par le chant féminin et des mélodies cristallines. Discrètement, la batterie use de variations subtiles en arrière-plan. Après cinq premières minutes de toute beauté, le titre prend des couleurs jazzy, évoluant doucement de manière évanescente et lascive avant un final qui voit la formation remonter lentement en puissance, portée par quelques soli de guitare bien sentis et des chœurs floydiens en diable.
Groupe à la carrière bien trop méconnue, Solstice mérite une attention toute particulière : ses productions les plus récentes proposent un folk-progressif de première qualité. Avec "Light Up", la formation d’Andy Glass nous propose une œuvre à la fois accessible et passionnante qu’il serait criminel de ne pas considérer dans la liste des galettes dignes d’intérêt.
Plus d'information sur
https://www.solsticeprog.uk/
LISTE DES PISTES:
01. Light Up (5:39) 02. Wongle No. 9 (7:14) 03. Mount Ephraim (5:59) 04. Run (8:14) 05. Home (6:42) 06. Bulbul Tarang (10:24)
FORMATION:
Andy Glass: Chant / Guitares Jenny Newman: Violon Jess Holland: Chant Pete Hemsley: Batterie Robin Phillips: Basse Steve McDaniel: Claviers
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(0) AVIS DES LECTEURS
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(2) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
3.6/5 (5 avis)
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STAFF:
4/5 (1 avis)
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