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"Autumn’s Child reste sur sa lancée avec ce "Starflower" bien sympathique pour les amateurs de mélodies cajoleuses."
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4/5
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"Starflower", quatrième album d’Autumn’s Child, confirme ce que nous pressentions l’an passé lors de la sortie de "Zenith" : l’héritier de Last Autumn’s Dream a poussé son géniteur aux oubliettes. Cependant, la ressemblance entre les deux formations est telle qu’évoquer désormais un simple changement de nom semble pertinent. Mikael Erlandsson, concepteur des deux groupes, peut vraisemblablement entrer dans le livre Guinness des records. En effet, Depuis 2004 - à part en 2014 et 2019 - il a proposé chaque année à ses adeptes un disque d’une de ces deux entités.
Voilà bien longtemps que le sexagénaire a fait de l’AOR son terrain de jeu. Sa recette satisfaisant ses convives, aucune raison ne méritait qu’il en change. Ainsi, ce 19ème album des deux combos réunis ressemble à ses dix-huit prédécesseurs. Les timides, mais perceptibles, velléités de durcissement des propos constatées sur "Zenith" sont ici à nouveau bien présentes. Par ailleurs, nous noterons que tout en restant centrées sur des compositions où la mélodicité est élevée au rang d’exigence, la diversité des ambiances musicales reste également de mise. Ce "Starflower" se niche ainsi en zone frontalière entre l’AOR, le classic hard rock et son cousin mélodique, la voix d’Erlandsson diffusant néanmoins sur chaque partition un parfum constamment reconnaissable.
Dans cette œuvre linéaire en qualité - hormis un répétitif et peu inspiré 'I Can’t Get Enough' - quelques morceaux offrant certaines particularités méritent que nous nous y attardions. 'Opera' est de ceux-là. Indéniablement inspiré par les offrandes de Queen, son titre n’est pas le seul clin d’œil à la bande à Mercury. En effet, de manière fort surprenante, il reprend en son sein une partie du solo de 'Bohemian Rhapsody'. '1995', quant à lui, doit son dynamisme contagieux aux effluves particulièrement puissantes qu’il exhale et qui nous ramènent aux belles heures de Cheap Trick. De son côté, la ballade 'Love From Tokyo', dans laquelle Erlandsson nous susurre un "I Still Loving You" qui pourrait ne pas être un hasard, nous rappelle au bon souvenir de l'émouvant 'Still In Love With You' de Thin Lizzy.
Autumn’s Child reste sur sa lancée avec ce "Starflower" bien sympathique pour les amateurs de mélodies cajoleuses. En tant que hard-méloman, il est bon de s’autoriser, de temps à autres, à parcourir quelques œuvres rythmiquement plus tranquilles. Ainsi, l’impact de titres plus rendre dedans - que le combo suédois laissera à d'autres groupes scandinaves - n’en sera que plus marquant. Alors sachons considérer à leur juste valeur les efforts d’Erlandsson pour nous proposer, avec autant de pugnacité, un album annuel si apaisant pour les oreilles.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/mikaelerlandssontheone
LISTE DES PISTES:
01. Gamechanger 02. Aphrodite's Eyes 03. Welcome To The Show 04. Opera 05. Karenina 06. 1995 07. Dorian Gray 08. I Can't Get Enough 09. The Final Call 10. Love From Tokyo 11. It's Not Too Late 12. When It's Christmas
FORMATION:
Claes Andreasson: Claviers / Piano Magnus Rosen: Basse Mikael Erlansson: Chant / Guitares / Claviers Pontus Akesson: Guitares Robban Back: Batterie
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(0) AVIS DES LECTEURS
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(2) COMMENTAIRE(S)
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2/5 (1 avis)
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STAFF:
3.3/5 (3 avis)
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