Encore un album pour Phideaux Xavier, entouré à peu près du même staff que dans ses précédentes productions. Même équipe, même compositeur, résultat équivalent, que l’on retrouve avec le même plaisir un peu régressif.
Rien de péjoratif ici, Phideaux s’amuse en nous faisant revivre l’époque du “rock décadent” des années 75-80, et incorpore à sa pop-rock des éléments progressifs, quelques breaks bienvenus par ici (Rainboy, Abducted), quelques apparitions d’orchestration par là (You And Me Against A World Of Pain), un peu d’harmonies vocales façon Beach Boys (Rainboy, encore), le tout sur un solide fond de rock recyclé (Wake up,One Star).
Phideaux interprète vocalement ces morceaux avec une distanciation ironique un rien canaille, qui le rapproche beaucoup d’Alice Cooper. Sa musique ne va pas révolutionner le monde, mais The Great Leap, moins progressif que Chupacabras, mais avec tout le soin apporté dans les petits détails ( production aux petits oignons ! ) constitue une excellente récréation auditive.