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"Extreme est de retour pour le plus grand plaisir des fans avec ce "Six" qui demande un certain investissement pour le savourer à sa juste valeur."
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4/5
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S’il est une vertu indispensable à revêtir pour être un fan d’Extreme, c’est bien la patience. Le groupe de Boston nous avait déjà fait attendre près de quinze ans pour sortir un “Saudade de Rock” peu convaincant, en guise de successeur à un “Waiting for the Punchline”, lui-même pas exactement à la hauteur de l’œuvre du groupe. Plus grand monde n’y croyait, mais voici qu’à nouveau quinze ans après, la dernière mouture de ce groupe injustement célèbre pour son tube ‘More Than Words’ sort enfin son sixième album, sobrement intitulé “Six”. 15 + 15 = 30 ans qu’on attendait un album digne d’Extreme. Alors est-ce le retour en grâce des petits génies du Massachusetts ?
“Six” rappelle “Three Sides To Every Story” à plusieurs égards par sa structure, la première partie de l’album étant plus rock que la deuxième, mais on peut s'interroger sur la légitimité de certains morceaux tels que ‘Beautiful Girls’, loin d’être au niveau du reste. L’auditoire doit faire avec un groupe tellement éclectique qu’il doit parfois vérifier s’il écoute bien toujours le même album. Certains crieront au génie de créativité, tandis que d’autres se lasseront d’être sans cesse semés sur la route d’un album qui partait pourtant bien.
Soyons clairs, Nuno Bettencourt a beau s’être parfois écarté du milieu du rock, il reste un guitar hero hors pair. Sa subtile sensibilité, son toucher unique, sa grande créativité, et bien sûr sa classe très instagrammable paré de sa Washburn N4 n’ont absolument aucun égal. Et à l’heure où il est devenu difficile de surprendre l’auditeur tant on a exploré de possibilités à la guitare, Nuno arrive encore à nous étonner avec ses phrasés et solos jaw-ping (à se décrocher la mâchoire). Le solo monstrueux de ‘Rise’ parle d’ailleurs de lui-même, à l’instar des innombrables articles et vidéos publiés sur les réseaux depuis la sortie du single.
Si Gary Cherone apporte son grain personnel rappelant les meilleurs moments d’Extreme, c’est résolument la performance de Nuno Bettencourt qui est centrale dans le travail du groupe. Et cette dernière ne s’arrête pas à sa technique guitaristique. Nuno est en effet un artiste complet, sachant à peu près tout jouer, tout chanter et ne sombrant jamais dans la facilité de la démonstration. Il l’a déjà montré dans ses précédents projets personnels et avec son association étonnante avec Rihanna.
Dans l’ensemble, “Six” est un album difficile qui mérite plusieurs écoutes, invitant alternativement à headbanger, à froncer les sourcils, à ramasser sa mâchoire après un solo, à trépigner et à savourer une mélodie en fermant les yeux. Extreme, ce n’est pas pour tout le monde, à l’image de sa carrière chaotique. Mais avec un peu d’effort et de patience, on arrive à pénétrer dans son univers et avouons le, ça fait rudement plaisir de le revoir, que l’aventure dure ou non…
Plus d'information sur
http://extreme-band.com/
LISTE DES PISTES:
01. Rise 02. #Rebel 03. Banshee 04. Other Side of The Rainbow 05. Small Town Beautiful 06. The Mark 07. Thicker Than Blood 08. Save Me 09. Hurricane 10. X Out 11. Beatiful Girls 12. Here’s to the Losers
FORMATION:
Gary Cherone: Chant Kevin Figueiredo: Batterie Nuno Bettencourt: Guitares Pat Badger: Basse
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(3) COMMENTAIRE(S)
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Comme dit par ailleurs, on est en droit d'attendre mieux d'un groupe après 15 ans de silence et donc d'attente qu'un titre au solo aussi hallucinant soit-il (mais encore, ce titre est présent sur l'album (cf "Waiting for the Punchline")... Une déception pour un album qui mérite tout juste la moyenne (2,5/5)!
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L'album n'est pas mauvais, mais très loin de ce qu' Extreme à produit a ses débuts. Plutôt une déception.
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Entre les nombreuses ballades plus ou moins réussies et les titres plus rock j’entends peu de titres à la hauteur de ce que Extreme est capable de produire. Il y a quelques tentatives plus ou moins heureuses comme le reggae de ‘Beautiful Girls’ d’une relative indigence ou les electro ‘Thicker Than Blood’ et ‘X Out’ plutôt bien abordés. Extreme tend globalement à recycler (les riffs rudimentaires de ‘Rise’ et ‘Banshee’, les harmonies de refrain de ‘Small Town Beautiful’ très proches du titre ‘Flow’ de l’album solo de Nuno Population 1 en 2002) sans prise de risque. Côté chant, il y a de bonnes choses, Gary est très en forme et les choeurs bien travaillés, on en attendait pas moins d’un groupe qui tient Queen et King’s X comme des références dans ce secteur.
Il reste la patte de Nuno, qui brille techniquement en soli, mais dont je trouve les qualités mélodiques en-deça de ce qu’il est capable de jouer. Mais le Nuno époustouflant dans le riffing manque cruellement par contre. Attendre 15 ans pour ce résultat est plutôt une déception.
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LECTEURS:
3.3/5 (6 avis)
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3.3/5 (7 avis)
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