DEMONS DOWN: I Stand (HARD ROCK MELODIQUE) : avis / chronique à lire sur Music Waves

Frontiers, le David Copperfield des labels, vient de sortir un nouveau lapin de son chapeau. Son nom est Demons Down, il est americano-italo-chilien et il fait dans le hard rock mélodique. Y ont été réunis James Robledo - le chanteur de Sinner’s Blood, Francesco Savino - le guitariste de False Memories, Jimi Bell - le gratteux d’House Of Lords et la paire Ken Mary/Chuck Wright qui y ont eux aussi assuré quelques piges à la batterie et à la basse. Ainsi, la majorité des musiciens convoqués sur cet opus arborent le tatouage de House Of Lords. Voilà qui nous emmène à nous demander si nous avons affaire ici à un clone de la bande de James Christian.

Dans l’esprit sans aucun doute, et par instants fondamentalement. En effet, le groupe évolue dans le hard rock si prisé de la fin des 80’s et du début des 90’s. Les mélodies larger than life et les claviers luxuriants en bandoulière, House Of Lords y resplendissait. Notamment sur un album dénommé… "Demons Down". Nos nouveaux amis ont eux aussi pris ce parti et parviennent à séduire l’auditeur dès la première écoute. Parfois, le mimétisme est total, notamment sur les introductions de morceaux.

'Down In A Hole' et son majestueux démarrage est de ceux-là, tout comme le titre éponyme et son exotisme oriental qui ramène également au Rainbow de "Straight Between The Eyes". On pense à Giant sur le lancinant 'On My Way To You', et à l’"Operation : Mindcrime" de Queenrÿche sur les passages les plus apaisés de 'Follow Me', le meilleur morceau de l’opus. Œuvre de commande, "I Stand" ne brille pas par son originalité. Toutefois, Demons Down assure l’essentiel pour rendre son écoute plaisante, notamment grâce à Robledo dont la tessiture vocale évoque à la fois Jorne Lande et James Christian, et les deux guitaristes qui parsèment les compositions de quelques soli sont tout à fait convaincants.

Les nostalgiques des temps anciens apprécieront ce premier essai du combo, ce qui convaincra certainement Frontiers de remettre le couvert. Si à cette échéance il fait preuve d’un peu plus d’originalité, son second opus devrait pouvoir sortir de la masse des productions du genre dans laquelle ce "I Stand" reste aujourd'hui enlisé malgré ses qualités.

DEMONS DOWN

I STAND

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