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"Les Français savent faire du djent ! Stömb le prouve avec "Massive Disturbed Meta Art", un album onirique invitant à l’introspection mais qui n’évite pas certaines longueurs."
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4/5
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Les Parisiens de Stömb reviennent avec un troisième album alliant Metal technique et nappes atmosphériques. Quoi de plus naturel de faire de l’alliage avec du metal, me direz vous. Certes, mais les fourneaux de Stömb sont conçus pour la sidérurgie de précision, à l’instar de leurs riffs lourds et syncopés propres au Metal progressif et au djent, n’en déplaise à Periphery qui nous dirait que ce n’est pas un genre.
Le titre de l’album "Massive Disturbed Meta Art" ne fait aucune ambiguïté sur ce qui nous attend, les initiales MDMA étant le composé chimique de l’ecstasy. Il ne s’agit toutefois pas là d’une apologie de la drogue, plutôt d’une mise en relief des états modifiés de conscience et des réalisations associées que les psychotropes peuvent créer. Sans juger de la nécessité de recourir aux drogues pour atteindre des états modifiés de conscience, les alternances de riffs lourds mid-tempo et d’ambiances planantes nous transportent dans des recoins inexplorés de nous-mêmes.
Les toutes premières notes de l’album rappellent l’introduction de ‘Ghost Of Perdition’ d’Opeth dont on ressentira l’influence à nouveau plus tard, mais c’est surtout celle de Meshuggah qui nous enveloppe au fil des morceaux. Si l’esprit de Tool n’est pas très loin non plus, celui de leurs compatriotes français Gojira ou Klone est, lui, assez cohérent avec la récente signature de Stömb chez Klonosphere.
L’album ouvre donc sur la combinaison risquée mais originale du chant aigu de Laure Le Prunenec (Igorrr/Öxxö Xööx/Rïcïnn) et de guitares survitaminées. La recette de Stömb ne laissant pas vraiment de place au chant, l’accompagnement vocal ne dure pas, même si on a pu un instant y croire avec les vocalises mongoles qui embrayent sur 'Sidereal Lucid Dreamer'. L’auditeur croise également un saxophone sur 'Meta Art', un instrument qui semble faire son trou dans le monde du Metal après son utilisation par Klone sur “Meanwhile” et Periphery sur "Djent Is Not A Genre". Le morceau qui sort le plus du lot est peut-être 'The Extantrasy' car, s’il réconfortera les adeptes de Meshuggah (à l’exception de ceux qui écoutent les Suédois pour le growl de Jens Kidman), l’apport d’une musique électronique singulière pour le genre proposé, lui donne son identité propre.
Techniquement tout est en place, mais si les guitares nous gratifient d’un petit solo en début de parcours sur 'Realm Of Delirium', il faudra attendre la toute fin d’album avec 'Transcendance' pour réitérer l’expérience, l’excellent Quentin Godet (Ten56/Kadinja), invité pour l’occasion, nous proposant en effet une très belle envolée mélodique. Trop d’économie sur les soli frôle la radinerie, mais c’est sans doute par souci de concentration, le groupe ne souhaitant pas diluer son style. Notez enfin qu’il vous faudra tout de même plus d’une heure pour ingurgiter l’album dans son entièreté, ce qui peut paraître long pour du djent instrumental.
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LISTE DES PISTES:
01. The Realm of Delirium 02. Sidereal Lucid dreamer 03. Kaleidoscope 04. The extantrasy 05. Meta Art 06. In The Eye of Aghemahra 07. An Absence of Sun 08. Of Absolute White 09. The Altered 10. Transcendence
FORMATION:
Alexandre Garachon: Basse Aurélien De Freitas: Guitares Tom Bonetto: Guitares Tom Gadonna: Batterie Jørgen Munkeby: Chant / Invité Laure Le Prunenec: Chant / Invité Léo Natale: Chant / Invité Quentin Godet: Chant / Invité
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