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"Avec "The Awakening", Kamelot poursuit sa remontée vers les sommets d'antan."
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5/5
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Voilà cinq longues années que Kamelot n’était pas venu nous rendre une petite visite. Une demi décennie à patienter depuis que le fort plaisant "The Shadow Theory" a titillé agréablement nos tympans. Voilà qui est bien long pour les fans des Américains, référence du power metal de la première partie des années 2000 tombée soudainement dans l’oubli. Depuis trois albums, le combo a retrouvé un certain lustre, notamment grâce l’émancipation de son frontman. Karevik a mis du temps à faire oublier Khan, et ses partenaires à se remettre de son départ, mais les cieux orageux d’antan ont désormais fait place à un éther moins tourmenté. "The Awakening", septième opus des Floridiens, en sera-t-il l’astre éblouissant ?
Le guitariste Thomas Youngblood s’est exprimé sur cette nouvelle œuvre en ces termes : « The Awakening est l'un de nos albums les plus diversifiés depuis des années. Nous avons fusionné des éléments allant du metal progressif, puissant et gothique, au metal symphonique et mélodique ». Si l’analyse du style musical proposé est ici tout à fait pertinente, nous laisserons au musicien la responsabilité de son aspect comparatif.
Question personnel de bord, il conviendra de noter un changement de batteur, l’apport d’une violoncelliste détentrice d’un Grammy Award, Tina Guo, et la présence d’une chanteuse qui monte, Melissa Bonny (Ad Infinitum). La première intervient magistralement sur le théâtralement épique 'Opus Of The Night (Ghost Requiem)'. Ce morceau, inondé de chœurs lyriques dramatiques et de furieuses et implacables joutes guitare/violoncelle, est un véritable déferlement musical. La seconde apparaît sur la pièce symphonique 'New Babylon' dans laquelle elle alterne, au sein d’une atmosphère orientale traversée de riffs ravageurs, chant clair et growls sombres, soutenus par les martèlements de la double pédale.
Sur le podium nous placerons toutefois l’hymnique 'The Great Divide', entre power et speed mélodique, fulgurant et tonitruant. 'Bloodmoon' l’accompagne sur les hauteurs, avec ses variations de rythme accrochant l’auditoire et son refrain imparable dynamisant l’espace sonore. Pour finir, nous citerons le symphonique 'Nightsky', élégant et majestueux, et l’implacable 'The Looking Glass' dont la cavalcade d’ouverture, inspirant les envolées d’un refrain transcendant, est un modèle du genre.
Kamelot offre avec ce nouvel opus une partition plus que convaincante. Le combo poursuit son chemin de résurrection et continue de progresser dans ses conceptions musicales. De là à dire que "The Awakening" est au niveau des albums qui ont fait le succès des Américains, il n’y a qu’un pas qu’on pourrait ne pas hésiter à franchir.
Plus d'information sur
http://www.kamelot.com
LISTE DES PISTES:
01. Overture (Intro) 02. The Great Divide 03. Eventide 04. One More Flag In The Ground 05. Opus of the Night (Ghost Requiem) 06. Midsummer's Eve 07. Bloodmoon 08. Nightsky 09. The Looking Glass 10. New Babylon 11. Willow 12. My Pantheon (Forevermore) 13. Ephemera (Outro)
FORMATION:
Alex Landenburg: Batterie Oliver Palotai: Claviers Sean Tibbetts: Basse Thomas Youngblood: Guitares Tommy Karevik: Chant
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(1) COMMENTAIRE(S)
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4/5 (4 avis)
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DERNIERE INTERVIEW
KAMELOT (25 JANVIER 2018)
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10 ans après, nous avions rendez-vous avec Thomas Youngblood, guitariste fondateur de Kamelot, à l'occasion du 12ème album de la formation américaine, "The Shadow Theory"
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