MAMMOTH WVH: Mammoth Ii (HARD ROCK) : avis / chronique à lire sur Music Waves

Avec "Mammoth WVH", Wolfgang Van Halen s’est prouvé à lui-même qu’il était capable de sortir de l’ombre envahissante de son père pour s’affirmer en tant que musicien. Si ce premier album a été une révélation pour beaucoup d’entre nous, son succès a été une surprise en premier lieu pour son concepteur… et un sacré shoot de confiance. Cette confiance, gagnée uniquement grâce à son talent, lui a permis de libérer son potentiel impressionnant d’auteur-compositeur pour se concentrer sur l’enregistrement de ce deuxième album. Le résultat est sans appel. Non seulement "Mammoth WVH II" est encore meilleur que son prédécesseur, mais il coche également toutes les cases pour hisser Wolfgang au rang de plus bel espoir du hard rock international.

Fidèle à son parti pris original, le fils Van Halen a une fois de plus tout fait sur ce deuxième album. Mammoth WVH n’est pas seulement doué pour composer des hymnes aux refrains accrocheurs (‘Right?’, ‘Like A Pastime’, ‘Take A Bow’, ‘Waiting’), il l’est tout autant pour jouer brillamment de tous les instruments. Touche-à-tout de génie, aussi à l’aise derrière les fûts qu’avec une guitare à la main, il impressionne par sa maîtrise, par son sens du solo efficace (‘Another Celebration At The End Of The World’, ‘I’m Alright’), par sa voix puissante et chaleureuse et par la facilité avec laquelle il emprunte aux différentes époques du hard and heavy rock pour se créer son propre univers, celui d’un enfant bercé aux sons des années 90 qui a bien l’intention de prouver à sa génération qu’il est encore possible de faire bouger les foules en jouant du rock.

Constamment à la frontière entre rock et metal qu’il est convenu d’appeler alternatif, WVH s’inscrit dans la lignée d’Alter Bridge et de Tremonti, avec qui il a souvent joué. "Mammoth WVH II", plus heavy que son prédécesseur, est un album puissant, très mélodique et particulièrement addictif. Le genre d’album qui s’écoute en boucle en se disant que, même s’il est prouvé que le talent ne se transmet pas par les gènes, les Van Halen sont l’une des exceptions qui confirment la règle.

Ce deuxième essai de WVH est pleinement transformé et, espérons-le, devrait lui apporter une reconnaissance internationale amplement méritée. En France, c’est en bonne voie puisque Mammoth WVH a ouvert pour Metallica au Stade de France. Mais quoi qu’il arrive, il est impossible de résister au plaisir communicatif avec lequel Wolfgang joue et compose sa musique. "Mammoth WVH II" fait partie de ces albums qui font instantanément du bien. Que demander de plus, à part un troisième album, vite.

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